-
Managem finalise la cession de la compagnie minière d'Oumejrane au profit de Purple Hedge Resources Morocco
-
Décarbonation des transports : Le Maroc accueille le Green Impact Expo & Summit 2025
-
Pêche au poulpe : Des résultats "satisfaisants" dès les premiers jours de la saison hivernale 2025
-
Sociétés cotées : L'AMMC publie les déclarations mensuelles de décembre 2024 relatives au programme de rachat
-
Position extérieure globale : Une situation nette débitrice de 785 MMDH à fin septembre 2024
La responsable marocaine a ainsi passé en revue les principaux défis de cette stratégie lancée en avril dernier, notamment l’accroissement de la part d’absorption par l’industrie de nouveaux actifs d’emploi, l’augmentation de la contribution de l’industrie dans le PIB national, l’amélioration de la capacité d’export et de l’attractivité au niveau des investissements directs étrangers. Elle a dans ce contexte précisé que le plan vise à créer 500.000 emplois et porter la part de l’industrie de 14 à 23% du PIB à l’horizon 2020.
Ce plan, a-t-elle rappelé, prend la relève du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) lancé en 2009 afin de capitaliser sur les réalisations accomplises, notamment dans les filières de l’aéronautique, l’automobile et l’offshoring, sans oublier l’accompagnement à la transition de l’informel vers le formel. Pour ce faire, le plan prévoit une dizaine de mesures clés portant essentiellement sur le développement d’écosystèmes performants.
Intervenant pour sa part, le chef du service économique à l’ambassade de France au Maroc, Philippe Baudry, a souligné que le concept de la colocalisation industrielle adopté par la France pour redynamiser son économie et renforcer la compétitivité de ses entreprises, aura également un impact positif sur l’économie marocaine à travers notamment le transfert d’expertise professionnelle à la main-d’œuvre et le renforcement des exportations du Royaume.
Par ailleurs, le responsable français a mis l’accent sur la stratégie économique marocaine “réussie” en Afrique, appelant les entreprises françaises à s’inspirer de l’expérience marocaine dans ce sens. Organisé par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) et l’Ambassade de France au Maroc, ce séminaire a permis aux acteurs économiques de mieux appréhender la nouvelle stratégie industrielle du Maroc et le déploiement des écosystèmes industriels. Il a également constitué une plateforme d’information et d’échange d’expérience pour les adhérents de la CFCIM œuvrant dans le secteur des industries métallurgiques et mécaniques.