-
Construction : Hausse des ventes de ciment de 8,9% à fin novembre
-
Énergie électrique : repli de la consommation de 4,2% à fin octobre
-
2024, une année charnière pour la sphère financière au Maroc
-
CCSRS : Le secteur bancaire demeure résilient
-
Rencontre à Oujda sur l’agroforesterie et les perspectives de son développement dans l’Oriental
Toujours est-il, relève la même source dans son point de conjoncture du mois d'avril, la consommation des ménages aurait été, principalement, alimentée par une expansion de 11% des crédits à la consommation et une hausse des revenus extérieurs précisant que les transferts des MRE auraient progressé d'environ 6,7%, en glissement annuel.
L'augmentation de la consommation domestique aurait profité, particulièrement, aux produits locaux, fait-on savoir, notant un fléchissement de 8,9% des importations de produits manufacturés, au lieu d'une hausse de 15%, un trimestre plus tôt. Par ailleurs, signale le HCP, l'investissement productif aurait enregistré une augmentation de 2,2%, en variation annuelle, au lieu de 2,5%, un trimestre plus tôt, annonce le document, expliquant cette évolution principalement par un léger redressement des investissements en construction, sur fond d'une augmentation de 5,8% du flux des crédits accordés à l'habitat.
L'investissement en produits industriels se serait poursuivi, à fin février 2015, au même rythme, pratiquement, que le trimestre précédent, comme en atteste le raffermissement de 4,2% de l'encours des crédits à l'équipement, ajoute-t-on.
De leur côté, les exportations nationales de biens en valeur auraient, au premier trimestre 2015, continué de s'améliorer, profitant de l'orientation favorable de la demande étrangère adressée au Maroc. Ainsi et après avoir clôturé l'année 2014 avec une croissance de 8,3%, les exportations se seraient accrues de 10,9% en variation annuelle, bénéficiant de l’orientation positive du secteur de l’automobile, dans ses segments construction et câblage électrique, suivi du secteur textile dans sa branche confection et bonneterie, puis du secteur agroalimentaire. Les expéditions des phosphates et leurs dérivés auraient, quant à elles, tiré profit de l’effet prix à l’export, consécutivement à la hausse de leurs cours sur le marché mondial. Si les exportations se portent bien, il n’en demeure pas moins que les importations auraient, pour leur part, reflué, au premier trimestre 2015, enregistrant un repli estimé à 16,6%, en glissement annuel. Cette baisse aurait concerné particulièrement les acquisitions des biens énergétiques et alimentaires.
Dans ce contexte, conclut la même source, la balance commerciale aurait vu son déficit s'alléger de 42%, en glissement annuel, en raison de la hausse des exportations et du reflux des importations.
Cette situation se serait, par ailleurs, traduite par une amélioration du taux de couverture estimée à 15,9 points, pour atteindre 64,1%.
Par ailleurs, et dans un contexte de modération des cours internationaux du pétrole et d'une amélioration de la conjoncture internationale, notamment celle de la zone euro, la demande mondiale adressée au Maroc devrait enregistrer une hausse de 5%, en variation annuelle, au deuxième trimestre 2015. En effet, relève le document, la stabilisation des cours mondiaux du pétrole, aux alentours de 55 dollars/baril, profiterait à la balance commerciale dont le déficit continuerait à s'alléger…
Hausse modérée des prix à la consommation
Après une croissance de 1,1%, en variation annuelle, au quatrième trimestre 2014, les prix à la consommation auraient augmenté de 1,4% au premier trimestre 2015. Cette progression aurait résulté, essentiellement, de la hausse de 1,9% des prix des produits alimentaires. Les principales contributions à cette hausse proviendraient des prix des produits frais, en particulier les légumes et les fruits frais, ainsi que de ceux des tabacs après l’augmentation de leurs tarifs. En revanche, le rythme de croissance des prix des produits non-alimentaires aurait légèrement décéléré, pour atteindre 1%, au lieu de 2% un trimestre auparavant. L’augmentation des tarifs de l’électricité aurait été partiellement compensée par la baisse des prix intérieurs des carburants, à l’issue de la chute des cours du pétrole sur le marché international. L’inflation sous-jacente, qui exclut les tarifs publics, les produits frais et l’énergie, aurait, par contre, connu une légère décélération de son rythme de progression (+1,1%, après +1,2% au trimestre précédent), suite au recul des prix des services qui aurait compensé, en partie, la hausse des prix des produits hors frais.