​Clôture en beauté du 21ème Festival des musiques sacrées du monde

C’est dans la place mythique de Bab Makina à Fès qu’a été organisée, samedi 30 mai dernier, la soirée de clôture de la 21ème édition du Festival des musiques sacrées du monde. Laquelle a rendu, cette année, un grand hommage aux rythmes africains.
Se pressant en grand nombre dans les travées ou confortablement installés dans cet espace découvert, les spectateurs savaient déjà au vu du programme alléchant que l’ambiance n’allait être que feutrée.
Ce soir-là, une température printanière a marqué la cité impériale ; elle est venue nourrir l’âme avant même de frôler le corps, et a invité le public à faire un voyage plein de bonheur et d’émotions intenses, car la soirée n’a pas été comme les autres ; cette fois-ci, elle a été animée par l’icône de la chanson khaliji, l’Emirati qui ne cesse de briller sur les scènes.
Ce n’est autre que Houssain Al Jassmi de son vrai nom Houssain Al Jassmi El-Naqbi, né le 25 août 1979, se faisant un nom et une réputation de talent indéniable. Il a entraîné cette soirée-là, et pendant plus de trois heures, un public conquis d’avance dans l’univers de la musique et de la parole envoûtante.
«Je porte dans mon cœur 34 millions de lettres d’amour pour tous les Marocains» lance le chanteur émirati une fois sur scène, devant un public dont la majorité tenait  son portable à la main, prenant des photos pour immortaliser ces moments fugaces.
C’est dans une atmosphère de joie et de divertissement que Houssain Al Jassmi a réussi à transporter avec brio ses fans jusqu’au délire, et à leur offrir des moments de bonheur musical, que ce soit à travers ses propres chansons ou encore quand il a chanté avec succès  ‘’J’en ai marre‘’ de la chanteuse populaire Najat Aâtabou.  
C’est après chaque entracte que l’on a pris véritablement la mesure de la symbiose entre musique et paysage merveilleux pour comprendre que la soirée a été réussie sur tous les plans et se donner rendez-vous pour la prochaine édition.