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Pour le ministre, la stratégie économique du Maroc repose sur une double équation, en l’occurrence l'accélération de la croissance et le redressement des comptes publics. Dans ce sillage, il s’est félicité des efforts ayant permis de réduire le déficit budgétaire de 7,1 % en 2012 à 4,2 % en 2014. Et d’ajouter que cette stratégie repose aussi sur une politique réaliste qui consiste à gérer le contexte, tout en œuvrant à créer les conditions d'une croissance inclusive et durable.
Evoquant les prévisions de 2015, le ministre a rappelé que selon le Haut-commissariat au plan, le taux de croissance devrait se situer autour de 4,8 %, faisant remarquer que l'économie nationale devra bénéficier de la baisse des cours du pétrole et par conséquent de la facture énergétique du pays, ainsi que des résultats d'une bonne saison agricole.
«Grâce à un modèle économique basé sur la consommation et l'investissement et une économie de plus en plus diversifiée, on est aujourd'hui moins assujetti aux aléas climatiques», a précisé le ministre insistant dans la foulée sur le rôle des stratégies sectorielles dans la réalisation de ces bonnes performances.
A titre d'exemple, M. Boussaid a cité la stratégie relative à l'industrie automobile, faisant savoir que ce secteur est devenu le premier exportateur au Maroc en 2014.
Dans ce sens, il a affirmé que le Maroc a aussi œuvré à la diversification des partenariats notamment avec l'Afrique où plusieurs entreprises marocaines sont déjà implantées notamment en Afrique subsaharienne, relavant toutefois qu'en dépit de cette diversification, l'Europe demeure le principal partenaire du Royaume.
S’agissant justement des relations avec l'Afrique, le ministre a relevé que le Maroc prône le développement de la coopération Sud-Sud et est pour une approche de partenariat, rappelant, à ce propos, que le discours Royal d'Abidjan illustre l'engagement du Royaume en faveur de ce continent.
L'avenir c'est l'Afrique, a-t-il mis en relief, invitant la France à saisir l'opportunité qu'offre la présence d'entreprises marocaines en Afrique dans plusieurs secteurs dont les télécommunications, le secteur bancaire et les assurances.
Le Maroc, la France et l'Afrique peuvent faire de très belles choses ensemble, a-t-il assuré, mettant l'accent à cet égard sur le rôle que peut jouer la place financière de Casablanca (CFC) pour drainer les investissements vers l'Afrique.
En outre, le ministre a évoqué, sur le plan financier, la sortie réussie en 2014 du Maroc sur le marché international pour lever un milliard d’euros, estimant qu'il s'agit du meilleur deal de l'année.
Par ailleurs, il a souligné l'attractivité du Maroc en matière d'investissement direct à l'étranger (IDE) affirmant, à cet égard, que l'année 2013 a été exceptionnelle en matière d'attraction des IDE avec plus de 23 %, soutenant que l'engouement pour les affaires au Maroc est de plus en plus important.
Il a sur ce registre signalé que plusieurs pays s'intéressent aussi à l'investissement dans le Royaume dont les pays du Golfe, la Chine et les Etats-Unis, ajoutant que parmi les facteurs d'attractivité du Maroc figurent notamment sa position géographique stratégique et les accords de libre-échange signés avec 55 pays, qui permettent l'accès à un marché de plus d'un milliard de consommateurs.