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Selon une source policière, l'agresseur présumé a séjourné pendant plusieurs jours fin janvier à Ajaccio, en Corse, où il a acheté un billet d'avion pour se rendre en Turquie via Nice.
Il a été intercepté par les autorités turques qui l'ont renvoyé en France après l'avoir signalé aux autorités françaises. Ces dernières l'ont interpellé à son retour à Nice et l'homme a été interrogé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avant d'être relâché.
La patrouille composée de trois militaires était en faction devant le centre administratif du consistoire israélite de Nice situé à côté de la place Masséna, en plein centre-ville.
Un homme a violemment agressé à l'arme blanche un militaire du 54e régiment d'artillerie, le blessant au visage.
"Il a sorti un couteau avec une lame pointue et assez longue et il a porté un coup très violent en direction du visage ou de la gorge du militaire. Le militaire a été blessé légèrement à la joue", a dit Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes. "Ça a tout l'air d'être un acte prémédité."
Deux autres militaires du même régiment se sont précipités pour aider leur camarade et maîtriser l'agresseur. L'un d'entre eux a été blessé au bras, avant que l'homme nesoit interpellé par les forces de police arrivées en renfort.
Les jours des deux militaires blessés, qui ont été hospitalisés, ne sont pas en danger. Une enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris.
Selon Marcel Authier, l'homme arrêté "a été connu des services de police dans le passé mais n'avait pas eu à faire à eux depuis quelques années". "Il est porteur dans ses affaires d'un papier qui portait le nom de Moussa Coulibaly (30 ans) mais aucun rapprochement n'a été fait avec l'auteur des attentats de janvier". Un deuxième homme a été interpellé mardi sur la place Masséna à Nice et des vérifications sont en cours pour voir s'il y a un lien avec cet attentat, a-t-il ajouté.
Le dispositif Vigipirate a été porté à son niveau le plus haut après les attentats de début janvier.