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L’association présidée par le Pr Amal Bourquia a lancé récemment une pétition, à l’occasion du dixième anniversaire de sa fondation et de la 10ème Journée mondiale du don et de la greffe d’organes.
La pétition, qui a pour l’instant recueilli moins de mille signatures, appelle à un débat national sur le don et la greffe d’organes au Maroc.
Pour Association, il s’agit surtout d’attitrer l’attention du gouvernement, des élus et responsables sociaux, politiques et éducatifs sur un sujet qui mérite une réflexion approfondie, d’autant plus que « le Maroc accuse un retard énorme concernant la greffe d’organes en général et rénale en particulier ».
« Cette pétition, soutiennent ses initiateurs, a été créée dans l’espoir de faire évoluer le don et la greffe d’organes dans notre pays. Le développement de la greffe d’organes au Maroc nécessite un réel engagement de notre société ».
Elle s’adresse à tous ceux qui veulent aider d’autres êtres humains, précise l’Association sur son site Internet rappelant que « chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent faute d’avoir pu être transplantés, alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver ».
« La greffe de rein est meilleure que le maintien en vie par dialyse permanente et qu’elle est obligatoire pour les enfants », soutient REINS qui note une hausse de demandes de recours à ce moyen thérapeutique et souligne « la difficulté d’obtenir le consentement médical d’un donneur potentiel et de son entourage, souvent en raison du manque d’information ».
Il est à rappeler qu’environ 1 million de Marocains ont une maladie rénale chronique dont 300.000 nécessitent chaque année un traitement par dialyse chronique qui pourraient être traitée par une greffe de rein.
« Le don d’organes est un geste citoyen et généreux qui est réalisé dans l’anonymat, car les coordonnées du donneur ne sont jamais divulguées au receveur et réciproquement », assure l’association dont le but est d’informer l’opinion publique sur la maladie rénale, de contribuer à la formation et l’Information sur la dialyse et de la transplantation rénale, aider à l’insertion et la réinsertion des malades atteints de maladies rénales. Entre-temps, et dans le but de faire avancer les choses, l’Association REINS estime qu’il est important d’informer les citoyens sur ce moyen thérapeutique, les aider à réfléchir à ce geste de solidarité et les encourager à faire don de leur organe pour sauver des vies; de s’engager à promouvoir davantage une véritable culture du don et de la solidarité tout en s’assurant que les informations fournies permettent d’exercer un choix libre et éclairé; développer le registre national du don d’organes et faciliter les modalités d’inscription et de sensibiliser les professionnels de santé pour expliquer les conditions du don et accompagner les familles dans leur choix.
REINS appelle également à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour la réalisation des greffes d’organes et encourager tous les intervenants impliqués dans les chaînes de greffe.