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L’ancien ministre de la Culture sous François Mitterrand, depuis son arrivée à l’IMA, a insufflé une dynamique à une institution qui commençait à vieillir. «Il est vrai que, depuis un an, grâce aux événements, «L’Orient express», «Le Pèlerinage - Al Hajj» et «Le Maroc contemporain», on connait un élan de fréquentation extrêmement important avec l’organisation de nombreuses activités, expositions, projections de films et concerts. Aujourd’hui, les gens sont heureux, ils ont le sentiment de découvrir, s’instruire, s’informer, s’émerveiller, échanger et partager… Autant que le nombre, c’est la qualité du public et le bonheur que les visiteurs ressentent, pour le Maroc contemporain, qui sont remarquables», explique-t-il.
Cette réussite de l’exposition de l’art contemporain en a surpris plus d’un et même Jack Lang ne s’y attendait pas. «Ce n’était pas gagné d’avance, finalement, c’est un succès. Les visiteurs nous disent qu’on découvre un Maroc plus extraordinaire que ce que nous connaissons».
Moulim El Aroussi, l’un des commissaires de cette exposition marocaine en France, a été lui aussi surpris par l’extraordinaire succès. «On ne s’attendait pas à ce succès, surtout que l’exposition organisée par l’IMA «Le Pèlerinage-Al Hajj» n’a pas dépassé les 70.000 visiteurs, malgré la présence d’une grande communauté musulmane en France. Mais notre exposition a attiré dès le début un public qui dépassait nos prévisions. Je suis en même temps étonné et ravi. Mais cela a été possible grâce au travail des médias, que ce soit en France ou au Maroc. Ils ont été bien informés, les articles des journalistes étaient bons et les gens sont venus», a-t-il souligné. Pour lui, le succès a dépassé les prévisions les plus optimistes des organisateurs : «Il y avait un rêve et il y a une réalité. On pouvait s’attendre à 100.000 visiteurs, mais on va vers 200.000 à 250.000, surtout si on prolonge l’exposition jusqu’à fin mars».
L’exposition «Le Maroc contemporain» est donc un grand succès qui dépasse les attentes. Il a été rendu possible grâce au président de l’IMA et à son équipe, mais aussi grâce à l’image positive dont bénéficie le Maroc et à la sympathie que beaucoup de Français gardent pour ce pays.