-
À Sète, Mustapha Jmahri explique l’identité maritime d’El-Jadida
-
Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
-
La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
-
"Le plus grand mariage du monde", un spectacle célébrant les traditions marocaines le 7 décembre prochain à Casablanca
Séduits par l'omniprésence de la nature, les cinéphiles ont observé un silence radio tout au long des 30min de projection du film sans dialogue, qui narre le calvaire d'une jeune lavandière ayant tenté, vers la fin du 18ème siècle, de venir en aide à un homme blessé, au moment où les troupes françaises traquaient dans les montagnes corses les derniers foyers d'insurrection nationaliste.
Dans une déclaration à la MAP à l'issue de la projection du film, le jeune réalisateur français a confié vouloir, à travers son court métrage dont le tournage a débuté en juin 2013, revisiter cette période de l'histoire de la Corse qui n'a pas été trop abordée par les cinéastes.
Sur le choix de la thématique, le jeune cinéaste s'est dit assez passionné par l'histoire en général et celle de la Corse en particulier, notant qu'un court métrage peut traiter aussi bien une thématique d'actualité que d’histoire.
A partir du moment où "on se concentre surtout sur la narration ensuite sur la réalisation, le public est prêt à regarder le film quelle que soit l'histoire qu'on lui propose. Si c'est bien fait, cela l'intéressera", a affirmé Meynet.
Sur sa participation au festival, il a souligné que cette manifestation lui a offert l'occasion de venir au Maroc pour la première fois et de découvrir des films du bassin méditerranéen.
Il considère que ce genre de festivals spécialisés dans les films méditerranéens permet à la fois de dresser un portrait de ce creuset identitaire qui est assez multiple du bassin méditerranéen et de se rendre compte qu'il y a des films qui se rapprochent et des cinématographies qui se ressemblent.
Pour ce qui est de sa perception de l'art du court métrage, le jeune réalisateur a confié qu'"on peut le faire sérieusement et passionnément qu'un long métrage mais cela reste une porte d'entrée pour le monde professionnel du long métrage".
Lors de cette édition, qui se tient jusqu'au 18 octobre, les 56 courts métrages en lice pour la compétition officielle du festival concourent pour le Grand prix, le prix spécial du jury et les prix de la réalisation, du scénario et des meilleures interprétations féminine et masculine.
Outre le Maroc, le FCMMT connaît la participation des pays suivants : Tunisie, Algérie, Egypte, Liban, Palestine, Syrie, Serbie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Albanie, France, Turquie, Espagne, Grèce, d'Italie, Portugal, Chypre et la Croatie.