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"Le Maroc fait partie de ces pays en Afrique qui ont un leadership en termes de développement du marché des capitaux et du développement du secteur financier, ce qui permet à d'autres pays africains de suivre les mêmes pratiques", a relevé M. Pimenta dans une interview accordée à la MAP, en marge de l'Africa Financial Summit (AFIS 2024) qui tenu les 9 et 10 décembre à Casablanca.
Et de poursuivre : "C'est pour cela que nous avons décidé avec notre partenaire Jeune Afrique Media Group d'organiser l'AFIS à Casablanca".
"Quand on voit le nombre record de participants, ça montre bien que nous avons fait le bon choix : Casablanca est l'endroit où les institutions financières africaines se retrouvent pour pouvoir développer le secteur à travers le continent", a dit M. Pimenta.
Il a également rappelé que l'IFC, pour soutenir le secteur financier marocain dans cette lancée, travaille avec un certain nombre de banques marocaines et d'institutions financières marocaines, compagnies d'assurance et autres pour les aider à avoir les financements à long terme dont elles ont besoin pour mettre en œuvre cette stratégie de développement panafricaine.
"Nous déployons également des ressources d'assistance technique auprès des banques pour les aider à faire recours au numérique pour passer à la vitesse supérieure en termes de soutien aux entreprises, notamment les PME", a fait savoir le responsable.
Par ailleurs, Sérgio Pimenta a indiqué dans cet entretien que le Maroc, à la fois au niveau réglementaire et de la qualité des entreprises et leur expérience, a la capacité d'être un leader des énergies renouvelables (EnR) en Afrique.
"Le Maroc, qui a développé un nombre de projets dans les énergies renouvelables remarquables, est à la pointe sur plusieurs secteurs, notamment l'hydraulique, l'éolien et le solaire", a dit M. Pimenta.
Et de soutenir : "Nous sommes très fiers d'avoir pu accompagner un nombre d'entreprises dans ces projets-là". M. Pimenta a, dans ce sens, cité à titre d'exemple l'OCP pour notamment la production d'engrais et l'extraction de minerais.
Il a, en outre, réitéré l'engagement de l'IFC pour soutenir les entreprises marocaines qui se lancent dans les EnR, affirmant que ces projets vont être répliqués dans un certain nombre de pays à travers l'Afrique et à travers le monde.
Ainsi, M. Pimenta a rappelé que le Maroc est un pays important pour l'IFC, avec une forte accélération des opérations innovantes au cours des cinq dernières années. "Nous avons accompagné les banques et les entreprises marocaines, quand elles sont parties ouvrir des opérations sur d'autres pays en Afrique, notamment en Afrique de l'Ouest".
D'après lui, l'IFC a accompagné les priorités du gouvernement marocain, notamment sur les questions de régionalisation et de développement des infrastructures durables.
"Nous avons également diversifié au Maroc notre portefeuille, de manière à pouvoir soutenir de façon plus comprise et plus large le développement de l'économie marocaine, avec un impact réel sur la création d'emplois et de nouvelles opportunités économiques", a poursuivi M. Pimenta.
Sur un autre registre, il a relevé que le Maroc est l'une des places financières d'Afrique les plus importantes.
"Casablanca est l'endroit où les institutions financières africaines se retrouvent pour pouvoir développer le secteur à travers le continent", a-t-il fait valoir, revenant sur le choix de la tenue de l’AFIS au Maroc.