Entre passion, résilience et sens du défi, la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, Asmae El Moudir, a livré les coulisses de son parcours cinématographique lors d’une conférence organisée, à Salé, dans le cadre de la 17ème édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) qui a pris fin samedi dernier.
Sans filtre, aussi bien dans ses films que dans sa vie, Asmae El Moudir est revenue sur ses débuts dans le monde du cinéma, confiant s’être inspirée de l’accessibilité et de la simplicité de la forme du cinéma iranien, ainsi que des perspectives de ses éminents réalisateurs tels qu’Abbas Kiarostami, Samira et Mohsen Makhmalbaf.
En plus de ces références cinématographiques, la cinéaste marocaine a relevé qu'elle puise sa force dans la musique de Saida Fikri, Nass El Ghiwane et Jil Jilala, s’imprégnant de leur manière de communiquer et de se connecter avec l’espace, notamment dans le processus de création de ses films "Carte postale" et "La mère de tous les mensonges".
Asmae El Moudir, pour qui le monde du sport et du dépassement de soi n’a pas de secret, a assuré à l’audience du FIFFS qu’il faut toujours être passionné, croire en ses rêves et travailler dur pour atteindre ses objectifs.
Cette conférence a également été une occasion pour permettre au public, essentiellement composé de lycéens, d’étudiants et de cinéphiles, de découvrir la réalité du monde cinématographique à travers le prisme d’Asmae El Moudir, qui voit le cinéma comme un moyen de transmettre des émotions et des points de vue, sans prétendre pouvoir filmer le réel à 360°.
Accrochée à ses rêves comme le fut la défunte artiste peintre marocaine Chaïbia Talal, la jeune réalisatrice marocaine prend également pour modèle la cinéaste, photographe et plasticienne franco-belge, Agnès Varda, utilisant ses propres ingrédients pour étoffer des films qui vont au-delà du scénario écrit, le tout sans se mettre une quelconque pression.
"La passion naît quand on oublie qu’on fait un film", a conclu Mme El Moudir, qui se donne le droit de transcender le langage cinématographique lorsqu'elle développe ses œuvres, afin de “ne pas effacer les émotions”.
Organisé du 23 au 28 septembre par l’Association Bouregreg sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FIFFS représente une opportunité pour les femmes cinéastes de toutes origines géographiques, arabes, africaines et internationales, de débattre des questions liées à cette profession, de partager leurs expériences et expertise, et de discuter de la condition des femmes à travers des réalisations filmiques.
Il convient de rappeler que le film finlandais "Jeʹvida", réalisé par Katja Gauriloff, a remporté le Grand Prix de la 17ème édition du FIFFS. Le film, qui a été couronné par un jury présidé par la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, aborde une grande thématique d'actualité, celle de la protection de la diversité culturelle incarnée par le patrimoine des peuples autochtones.
Le film "Animal", de la réalisatrice grecque Sofia Exarchou, a décroché le Prix du jury et celui du meilleur rôle féminin, décerné à l'actrice Dímitra Vlagopoúlou.
Le Prix du meilleur rôle masculin a été obtenu par l'acteur marocain Khalil Oubaaqa, pour son rôle dans le film "Triple A", de la réalisatrice marocaine Jihane El Bahar.
Le Prix de la première œuvre a, quant à lui, été attribué à "Good One" d’India Donaldson, tandis que la "Langue étrangère" de la réalisatrice française Claire Burger a reçu une mention spéciale du jury. S'agissant de la catégorie des films documentaires, le Grand Prix a été remporté par "L'Homme-Vertige", de Malaury Eloi Paisley, alors qu'une mention spéciale a été attribuée au film "The Empty Grave", d'Agnes Lisa Wegner et Cece Mlay.
Par ailleurs, le réalisateur marocain Moulay Taieb Bouhanana (Sahari, Slem Wesaa) a glané le Prix du public pour la catégorie du long métrage, alors que le Prix du public pour le court métrage est revenu à "What else grows on the palm of your hand?" de Dhiaa Biya.
En outre, le Prix de l'autre rive a été remporté par "Triple A" de Jihane El Bahar.
Sans filtre, aussi bien dans ses films que dans sa vie, Asmae El Moudir est revenue sur ses débuts dans le monde du cinéma, confiant s’être inspirée de l’accessibilité et de la simplicité de la forme du cinéma iranien, ainsi que des perspectives de ses éminents réalisateurs tels qu’Abbas Kiarostami, Samira et Mohsen Makhmalbaf.
En plus de ces références cinématographiques, la cinéaste marocaine a relevé qu'elle puise sa force dans la musique de Saida Fikri, Nass El Ghiwane et Jil Jilala, s’imprégnant de leur manière de communiquer et de se connecter avec l’espace, notamment dans le processus de création de ses films "Carte postale" et "La mère de tous les mensonges".
Asmae El Moudir, pour qui le monde du sport et du dépassement de soi n’a pas de secret, a assuré à l’audience du FIFFS qu’il faut toujours être passionné, croire en ses rêves et travailler dur pour atteindre ses objectifs.
Cette conférence a également été une occasion pour permettre au public, essentiellement composé de lycéens, d’étudiants et de cinéphiles, de découvrir la réalité du monde cinématographique à travers le prisme d’Asmae El Moudir, qui voit le cinéma comme un moyen de transmettre des émotions et des points de vue, sans prétendre pouvoir filmer le réel à 360°.
Accrochée à ses rêves comme le fut la défunte artiste peintre marocaine Chaïbia Talal, la jeune réalisatrice marocaine prend également pour modèle la cinéaste, photographe et plasticienne franco-belge, Agnès Varda, utilisant ses propres ingrédients pour étoffer des films qui vont au-delà du scénario écrit, le tout sans se mettre une quelconque pression.
"La passion naît quand on oublie qu’on fait un film", a conclu Mme El Moudir, qui se donne le droit de transcender le langage cinématographique lorsqu'elle développe ses œuvres, afin de “ne pas effacer les émotions”.
Organisé du 23 au 28 septembre par l’Association Bouregreg sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FIFFS représente une opportunité pour les femmes cinéastes de toutes origines géographiques, arabes, africaines et internationales, de débattre des questions liées à cette profession, de partager leurs expériences et expertise, et de discuter de la condition des femmes à travers des réalisations filmiques.
Il convient de rappeler que le film finlandais "Jeʹvida", réalisé par Katja Gauriloff, a remporté le Grand Prix de la 17ème édition du FIFFS. Le film, qui a été couronné par un jury présidé par la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, aborde une grande thématique d'actualité, celle de la protection de la diversité culturelle incarnée par le patrimoine des peuples autochtones.
Le film "Animal", de la réalisatrice grecque Sofia Exarchou, a décroché le Prix du jury et celui du meilleur rôle féminin, décerné à l'actrice Dímitra Vlagopoúlou.
Le Prix du meilleur rôle masculin a été obtenu par l'acteur marocain Khalil Oubaaqa, pour son rôle dans le film "Triple A", de la réalisatrice marocaine Jihane El Bahar.
Le Prix de la première œuvre a, quant à lui, été attribué à "Good One" d’India Donaldson, tandis que la "Langue étrangère" de la réalisatrice française Claire Burger a reçu une mention spéciale du jury. S'agissant de la catégorie des films documentaires, le Grand Prix a été remporté par "L'Homme-Vertige", de Malaury Eloi Paisley, alors qu'une mention spéciale a été attribuée au film "The Empty Grave", d'Agnes Lisa Wegner et Cece Mlay.
Par ailleurs, le réalisateur marocain Moulay Taieb Bouhanana (Sahari, Slem Wesaa) a glané le Prix du public pour la catégorie du long métrage, alors que le Prix du public pour le court métrage est revenu à "What else grows on the palm of your hand?" de Dhiaa Biya.
En outre, le Prix de l'autre rive a été remporté par "Triple A" de Jihane El Bahar.