Autres articles
-
Ligue des champions. Le Real Madrid se relance mais s'inquiète pour Mbappé
-
Gonçalo Ramos brise la malédiction du PSG
-
Sans suspense, la Fifa va attribuer aujourd’hui les Coupes du monde 2030 et 2034
-
Chelsea se pose en candidat au titre
-
Mbappé sort du silence et affirme ne pas être concerné par les accusations de viol en Suède
Au bout d'une petite route, face à quelques pensions de famille, les meilleurs surfeurs de la planète s'apprêtent à partir de samedi à disputer les Jeux olympiques de Paris aux antipodes, sur la redoutable vague de Teahupo'o à Tahiti.
Quarante-huit athlètes (24 hommes et 24 femmes) s'affronteront sur ce tube translucide à la fois craint et admiré du monde entier, situé tout au sud-est de la presqu'île tahitienne, à plus de 15.000 km de la capitale accueillant les Jeux.
Chez les femmes, interdites de compétitions jusqu'en 2021 sur la vague en raison de sa dangerosité, l'une des favorites est Tahitienne. Vahine Fierro, 24 ans, surfe dans son jardin, juste à côté de chez elle, et peut rêver d'or.
"J'essaie de garder les choses simples, même si les Jeux sont grandioses et sont le rêve d'une vie. C'est normal de ressentir du stress et aussi de la peur", a-t-elle déclaré en conférence de presse lundi.
Fin mai, cette surfeuse prometteuse qui évolue au sein des Challenger Series - l'équivalent de la 2e division pro -, a battu plusieurs des pensionnaires de l'élite pour devenir la première Tahitienne à remporter le Tahiti Pro.
Un autre Tahitien, lui aussi fin connaisseur de cette vague, littéralement appelée "le mur de crânes" par les locaux, figure parmi les prétendants à l'or chez les garçons. "On est tous motivés à 2.000%", a lancé Kauli Vaast, 22 ans et enfant de Teahupo'o.
"C'est top que ce soit ici, parce que c'est la plus belle vague du monde", a estimé de son côté Joan Duru, 35 ans, qui complète les rangs de l'équipe de France de surf avec la Réunionnaise Johanne Defay.
Tous sont entraînés par Jérémy Florès, ancien surfeur pro, olympien à Tokyo et seul homme français victorieux sur le tour pro à Teahupo'o, en août 2015. "On ressent les énergies ici: les montagnes, la vague, les gens, la culture", a-t-il décrit.
"Il y a beaucoup de bons surfeurs, mais celui qui va réussir, c'est celui qui aura la meilleure connexion avec le spot", a prophétisé ce coach de luxe, épaulé par Hira Teriinatoofa, tahitien et deux fois champion du monde ISA dans les années 2000.
L'équipe de France affrontera les têtes d'affiche du surf mondial, comme les Brésiliens Gabriel Medina, Filipe Toledo et Tatiana Weston-Webb, ou les Américains John John Florence, Carissa Moore et Caitlin Simmers.
Les épreuves de surf sont prévues du 27 au 30 juillet mais pourront être repoussées jusqu'au 5 août si les vagues se font attendre. Météo-France prévoit de bonnes vagues pour les deux premiers jours, avant de la pluie et une forte houle en début de semaine.
Dix-neuf des 21 délégations de surf sont logées sur l'Aranui, faute d'hôtel pouvant les accueillir sur la presqu'île tahitienne. Ce cargo mixte assure en temps normal des croisières et du transport de fret dans les archipels des Tuamotu et des Marquises.
Seul village olympique flottant des Jeux, il mouille dans la baie de Vairao, proche de Teahupo'o. L'équipe de France, elle, a préféré loger à terre.
Le petit village où se trouve la vague est métamorphosé par la compétition. Ses habitants y mènent à l'année une vie simple, organisée autour de la pêche et d'un peu de tourisme. Face au spot, pas de route, une végétation luxuriante et quelques pensions de famille: on y circule à pied ou à vélo.
Mais de grandes tentes blanches ornées d'anneaux olympiques, qui abritent le centre médiatique et le coeur logistique des épreuves de surf, parsèment désormais la commune de quelque 1.500 habitants.
La plupart des habitants témoignent d'une certaine "fierté" d'accueillir les Jeux, mais doivent être munis d'un laisser-passer pour rentrer chez eux, ce qui a provoqué quelques crispations au sein de la population.
Les syndicats locaux, eux, n'ont pas attendu le premier jour de compétition pour lancer des mouvements sociaux en Polynésie. Une grève est en cours à l'OPT, les services postaux, d'internet et de téléphonie et une autre dans la société Aéroports de Tahiti.
Quarante-huit athlètes (24 hommes et 24 femmes) s'affronteront sur ce tube translucide à la fois craint et admiré du monde entier, situé tout au sud-est de la presqu'île tahitienne, à plus de 15.000 km de la capitale accueillant les Jeux.
Chez les femmes, interdites de compétitions jusqu'en 2021 sur la vague en raison de sa dangerosité, l'une des favorites est Tahitienne. Vahine Fierro, 24 ans, surfe dans son jardin, juste à côté de chez elle, et peut rêver d'or.
"J'essaie de garder les choses simples, même si les Jeux sont grandioses et sont le rêve d'une vie. C'est normal de ressentir du stress et aussi de la peur", a-t-elle déclaré en conférence de presse lundi.
Fin mai, cette surfeuse prometteuse qui évolue au sein des Challenger Series - l'équivalent de la 2e division pro -, a battu plusieurs des pensionnaires de l'élite pour devenir la première Tahitienne à remporter le Tahiti Pro.
Un autre Tahitien, lui aussi fin connaisseur de cette vague, littéralement appelée "le mur de crânes" par les locaux, figure parmi les prétendants à l'or chez les garçons. "On est tous motivés à 2.000%", a lancé Kauli Vaast, 22 ans et enfant de Teahupo'o.
"C'est top que ce soit ici, parce que c'est la plus belle vague du monde", a estimé de son côté Joan Duru, 35 ans, qui complète les rangs de l'équipe de France de surf avec la Réunionnaise Johanne Defay.
Tous sont entraînés par Jérémy Florès, ancien surfeur pro, olympien à Tokyo et seul homme français victorieux sur le tour pro à Teahupo'o, en août 2015. "On ressent les énergies ici: les montagnes, la vague, les gens, la culture", a-t-il décrit.
"Il y a beaucoup de bons surfeurs, mais celui qui va réussir, c'est celui qui aura la meilleure connexion avec le spot", a prophétisé ce coach de luxe, épaulé par Hira Teriinatoofa, tahitien et deux fois champion du monde ISA dans les années 2000.
L'équipe de France affrontera les têtes d'affiche du surf mondial, comme les Brésiliens Gabriel Medina, Filipe Toledo et Tatiana Weston-Webb, ou les Américains John John Florence, Carissa Moore et Caitlin Simmers.
Les épreuves de surf sont prévues du 27 au 30 juillet mais pourront être repoussées jusqu'au 5 août si les vagues se font attendre. Météo-France prévoit de bonnes vagues pour les deux premiers jours, avant de la pluie et une forte houle en début de semaine.
Dix-neuf des 21 délégations de surf sont logées sur l'Aranui, faute d'hôtel pouvant les accueillir sur la presqu'île tahitienne. Ce cargo mixte assure en temps normal des croisières et du transport de fret dans les archipels des Tuamotu et des Marquises.
Seul village olympique flottant des Jeux, il mouille dans la baie de Vairao, proche de Teahupo'o. L'équipe de France, elle, a préféré loger à terre.
Le petit village où se trouve la vague est métamorphosé par la compétition. Ses habitants y mènent à l'année une vie simple, organisée autour de la pêche et d'un peu de tourisme. Face au spot, pas de route, une végétation luxuriante et quelques pensions de famille: on y circule à pied ou à vélo.
Mais de grandes tentes blanches ornées d'anneaux olympiques, qui abritent le centre médiatique et le coeur logistique des épreuves de surf, parsèment désormais la commune de quelque 1.500 habitants.
La plupart des habitants témoignent d'une certaine "fierté" d'accueillir les Jeux, mais doivent être munis d'un laisser-passer pour rentrer chez eux, ce qui a provoqué quelques crispations au sein de la population.
Les syndicats locaux, eux, n'ont pas attendu le premier jour de compétition pour lancer des mouvements sociaux en Polynésie. Une grève est en cours à l'OPT, les services postaux, d'internet et de téléphonie et une autre dans la société Aéroports de Tahiti.