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Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’au 24 avril, le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, Mohammed Bouzlafa, a indiqué que les finances publiques "ne sont plus de simples mécanismes d’audit et de collectes des ressources, mais constituent un outil de mise en œuvre des grandes orientations stratégiques à travers les réformes apportées par la loi de Finances, la gestion du budget et le principe de la reddition des comptes".
Cette semaine intervient, a-t-il expliqué, dans une allocution lue en son nom, dans une conjoncture marquée par le débat sur la durabilité financière, la bonne gestion des ressources publiques, la généralisation de la protection sociale et la consolidation de la justice fiscale, ajoutant qu’il s’agit de défis majeurs qui nécessitent d’être analysés pour l’élaboration de visions complémentaires et de propositions réalisables.
M. Bouzlafa a mis l’accent sur la pertinence de ce séminaire dont le thème a été choisi sur la base d’une conviction profonde quant à l’importance des finances publiques dans la gestion de la chose publique, ajoutant qu’il est motivé également par l’importance de renforcer les équilibres socio-économiques et les principes de bonne gouvernance, qui constituent l’un des grands défis de l’Etat moderne.
De son côté, Hmidouch Madani, professeur à la Faculté de droit de Fès et membre du comité d’organisation, a souligné que ce séminaire qui est à sa deuxième édition, a pour objectif de débattre des finances publiques dans leurs dimensions économique, sociale et administrative, faisant état de la participation à ce séminaire de neuf facultés à travers le Royaume.
A l’issue de quatre jours de débat, les participants formuleront une série de recommandations et de propositions, lesquelles seront soumis aux décideurs pour l’instauration de finances publiques efficaces et durables, a-t-il dit.
Les intervenants lors de cette première rencontre ont mis l’accent sur la nécessité d’accorder davantage d’intérêt au processus de préparation des budgets et d’évaluation de la rentabilité des investissements publics, en s’appuyant sur les bonnes pratiques relatives au suivi budgétaire et au contrôle interne, qui sont des conditions nécessaires à une bonne gouvernance.
Plusieurs sujets seront débattus lors de cette semaine scientifique dont «la gestion du déficit budgétaire au Maroc», «les garanties d’accès de l’entreprise citoyenne aux appels d’offre publique», «la gestion des finances et les défis de la lutte contre les crises», «la digitalisation, un outil de développement des finances des collectivités» et «le rôle des mécanismes de la planification territoriale dans la réalisation du développement durable».
Le débat portera également sur les outils de modernisation de la gestion publique et son rôle dans le renforcement de la responsabilité et la reddition des comptes, «l’impact sur la richesse et la justice fiscale », « le rôle de la justice spatiale dans le financement des projets de développement dans la loi de Finances 2025» et «la durabilité des finances publiques au Maroc ».
Cette semaine scientifique, initiée par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, connaît la participation d’universitaires et d’enseignants chercheurs de plusieurs facultés marocaines ainsi que de représentants de certaines institutions publiques concernées.