Théo Hernandez et Antoine Griezmann, qui ont grandi de l'autre côté des Pyrénées, vont croiser Aymeric Laporte, qui s'y est épanoui professionnellement, lors d'une demi-finale France-Espagne impliquant aussi les Bleus de la Liga, mardi (20h00) à Munich à l'Euro-2024.
Formé à la Real Sociedad où il est arrivé à l'âge de 14 ans, Griezmann a grandi comme un jeune Basque, mâtiné d'Uruguayen sous l'influence de ses coéquipiers, en particulier Carlos Bueno.
"Sur le jeu de tête, il a la même gestuelle que Bueno, la même façon d'utiliser le corps. Carlos lui a également appris les ficelles du métier", se souvient Martin Lasarte, entraîneur uruguayen de la Real Sociedad, cité dans la biographie de Luca Caioli et Cyril Collot "Les 7 vies de Grizi" (Marabout, 2017).
Il entretient sa culture latina à l'Atlético Madrid. Il est aussi à l'aise en espagnol qu'en français.
Sa relation est fusionnelle avec le "Cholo Simeone", son entraîneur; sa femme Erika est espagnole et leurs trois enfants ont des prénoms latinos, Mia, Amaro et Alba.
Théo aussi possède les deux cultures espagnole et française. Il débarque à 12 ans à Madrid avec son frère aîné Lucas (blessé et forfait pour l'Euro) où leur père Jean-François Hernandez joue au Rayo Vallecano.
Trois ans plus tard, le paternel disparaît sans laisser d'adresse; les enfants grandissent footballistiquement au Rayo Majadahonda, club de la banlieue de Madrid, puis à l'Atlético.
Théo ne réussit pas à s'imposer au Real mais s'épanouit à l'AC Milan, où il joue depuis 2019.
Plus à l'aise en espagnol qu'en français, il a été approché par la "Roja" mais a toujours voulu jouer en Bleu, maillot avec lequel il vient de transformer le tir au but décisif contre le Portugal (0-0, 5 t.a.b. à 3) en quarts de finale. "J'avais un peu la trouille, hein", a raconté Théo à Téléfoot.
Passé de l'antichambre des Bleus à la charnière de la "Roja", Aymeric Laporte a encore été critiqué en Espagne au début de l'Euro, mais il est indiscutable avec l'autre naturalisé Robin Le Normand, son habituel partenaire de la charnière, suspendu contre la France.
Convoqué juste avant l'Euro disputé en 2021, après avoir longtemps attendu les Bleus, Laporte avait été convaincu par l'ex-sélectionneur Luis Enrique de rejoindre sa patrie d'adoption.
Appelé pour palier le déclin de Gerard Piqué et Sergio Ramos, il a été titulaire jusqu'à la demi-finale de l'Euro perdue contre l'Italie (1-1, 5 t.a.b. à 3).
Passé par toutes les sélections de jeunes Bleuets, l'ancien du SU Agen a raté ses trois premiers rendez-vous avec l'équipe de France. Appelé deux fois en 2016 et 2017, il reste sur le banc, puis manque sur blessure une ultime convocation en août 2019. "Une grosse désillusion", avouait-il.
Il va recroiser les Bleus contre lesquels il a déjà perdu la finale de la Ligue des nations 2021 (2-1).
La saison 2023-2024 a été celle de la confirmation au Real Madrid pour Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouameni, qui ont brillé par leur polyvalence et ont remporté ensemble la Ligue des champions et la Liga.
"Cama", très apprécié dans la capitale pour ses efforts sur le terrain, s'est installé comme titulaire au milieu, tandis que Tchouameni a su dépanner en tant que défenseur central avec brio.
L'ancien Bordelais a impressionné les journalistes par sa maîtrise de la langue, expliquant qu'il pouvait remercier sa mère... professeur d'espagnol.
Son ancien coéquipier aux Girondins Jules Koundé est tout aussi à l'aise au Barça, dont il est devenu un cadre.
Indéboulonnable au poste de latéral droit, malgré sa volonté de retrouver sa position naturelle de défenseur central, il a considérablement progressé et terminé la saison comme l'une des grandes satisfactions catalanes. Des progrès visibles depuis le début du tournoi avec les Bleus.
Enfin Kylian Mbappé ne sera présenté au Real Madrid que le 16 juillet mais il y est attendu depuis longtemps et son excellent espagnol rappelle qu'il se préparait aussi de longue date.
Formé à la Real Sociedad où il est arrivé à l'âge de 14 ans, Griezmann a grandi comme un jeune Basque, mâtiné d'Uruguayen sous l'influence de ses coéquipiers, en particulier Carlos Bueno.
"Sur le jeu de tête, il a la même gestuelle que Bueno, la même façon d'utiliser le corps. Carlos lui a également appris les ficelles du métier", se souvient Martin Lasarte, entraîneur uruguayen de la Real Sociedad, cité dans la biographie de Luca Caioli et Cyril Collot "Les 7 vies de Grizi" (Marabout, 2017).
Il entretient sa culture latina à l'Atlético Madrid. Il est aussi à l'aise en espagnol qu'en français.
Sa relation est fusionnelle avec le "Cholo Simeone", son entraîneur; sa femme Erika est espagnole et leurs trois enfants ont des prénoms latinos, Mia, Amaro et Alba.
Théo aussi possède les deux cultures espagnole et française. Il débarque à 12 ans à Madrid avec son frère aîné Lucas (blessé et forfait pour l'Euro) où leur père Jean-François Hernandez joue au Rayo Vallecano.
Trois ans plus tard, le paternel disparaît sans laisser d'adresse; les enfants grandissent footballistiquement au Rayo Majadahonda, club de la banlieue de Madrid, puis à l'Atlético.
Théo ne réussit pas à s'imposer au Real mais s'épanouit à l'AC Milan, où il joue depuis 2019.
Plus à l'aise en espagnol qu'en français, il a été approché par la "Roja" mais a toujours voulu jouer en Bleu, maillot avec lequel il vient de transformer le tir au but décisif contre le Portugal (0-0, 5 t.a.b. à 3) en quarts de finale. "J'avais un peu la trouille, hein", a raconté Théo à Téléfoot.
Passé de l'antichambre des Bleus à la charnière de la "Roja", Aymeric Laporte a encore été critiqué en Espagne au début de l'Euro, mais il est indiscutable avec l'autre naturalisé Robin Le Normand, son habituel partenaire de la charnière, suspendu contre la France.
Convoqué juste avant l'Euro disputé en 2021, après avoir longtemps attendu les Bleus, Laporte avait été convaincu par l'ex-sélectionneur Luis Enrique de rejoindre sa patrie d'adoption.
Appelé pour palier le déclin de Gerard Piqué et Sergio Ramos, il a été titulaire jusqu'à la demi-finale de l'Euro perdue contre l'Italie (1-1, 5 t.a.b. à 3).
Passé par toutes les sélections de jeunes Bleuets, l'ancien du SU Agen a raté ses trois premiers rendez-vous avec l'équipe de France. Appelé deux fois en 2016 et 2017, il reste sur le banc, puis manque sur blessure une ultime convocation en août 2019. "Une grosse désillusion", avouait-il.
Il va recroiser les Bleus contre lesquels il a déjà perdu la finale de la Ligue des nations 2021 (2-1).
La saison 2023-2024 a été celle de la confirmation au Real Madrid pour Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouameni, qui ont brillé par leur polyvalence et ont remporté ensemble la Ligue des champions et la Liga.
"Cama", très apprécié dans la capitale pour ses efforts sur le terrain, s'est installé comme titulaire au milieu, tandis que Tchouameni a su dépanner en tant que défenseur central avec brio.
L'ancien Bordelais a impressionné les journalistes par sa maîtrise de la langue, expliquant qu'il pouvait remercier sa mère... professeur d'espagnol.
Son ancien coéquipier aux Girondins Jules Koundé est tout aussi à l'aise au Barça, dont il est devenu un cadre.
Indéboulonnable au poste de latéral droit, malgré sa volonté de retrouver sa position naturelle de défenseur central, il a considérablement progressé et terminé la saison comme l'une des grandes satisfactions catalanes. Des progrès visibles depuis le début du tournoi avec les Bleus.
Enfin Kylian Mbappé ne sera présenté au Real Madrid que le 16 juillet mais il y est attendu depuis longtemps et son excellent espagnol rappelle qu'il se préparait aussi de longue date.