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Le vernissage d'une exposition mettant en lumière la calligraphie marocaine authentique, l'une des plus anciennes calligraphies arabes, a eu lieu, lundi, à l'Université Sabahattin Zaim à Istanbul.
Intitulée "Le commencement par Iqraa", cette exposition, organisée par l'Université Sabahattin Zaim en partenariat avec le consulat du Maroc à Istanbul, présente une sélection d'œuvres du calligraphe marocain et professeur à la même institution, Mustapha Ait Sidi M'hamed.
Cet événement, qui se poursuit jusqu'au 12 mai, offre au public l'opportunité d'explorer les divers styles de la calligraphie marocaine, tels que Al-Mabsout, Al-Moujawhar, Al-Machriki, Zamami, ou encore le Kufi marocain.
"Toutes les œuvres exposées aujourd'hui sont liées au thème de la lecture, de l'apprentissage et de la connaissance, et ce dans le but de mettre en valeur la richesse de l'art de la calligraphie marocaine", a déclaré à la MAP, M. Ait Sidi M'hamed, précisant qu'il s'agit de sa deuxième exposition après une première en Bosnie-Herzégovine.
"La calligraphie arabe en général et celle marocaine en particulier font partie intégrante de mon identité", a ajouté le calligraphe marocain, également professeur universitaire en gestion des affaires, ajoutant avoir appris les règles de la calligraphie marocaine auprès du professeur chevronné Abderrahim Kouline, chef du département de la calligraphie arabe à l'Académie des arts traditionnels de Casablanca, avant de perfectionner ses compétences en Turquie.
Dans une allocution de circonstance, le consul général du Maroc à Istanbul, El Mehdi Rami, a affirmé que "les sultans du Maroc ont accordé une attention particulière à la calligraphie marocaine tout au long de l'histoire".
Et d'ajouter que pour préserver la richesse de cet art, un département de la calligraphie arabe a été créé à l'Académie des arts traditionnels de Casablanca, ainsi qu'une école de la calligraphie à Fès. De plus, il a été procédé à la création du Prix Mohammed VI de l’art de la calligraphie qui est décerné annuellement, a poursuivi le diplomate.
M. Rami a, en outre, souligné que la calligraphie arabe "est considérée comme l'un des héritages communs entre le Maroc et la Turquie, notant que les calligraphes turcs ont appris et excellé dans l'art de la calligraphie arabe, parmi eux le calligraphe Hamid Al-Amidi, dont les œuvres décorent un certain nombre de mosquées turques".
Le vernissage de cette exposition a été marqué par la présence du président de l'Université Sabahattin Zaim, Ahmet Cevat Acar, ainsi que de plusieurs cadres académiques de l'institution, outre des représentants des communautés marocaine et arabe résidant en Turquie.
Intitulée "Le commencement par Iqraa", cette exposition, organisée par l'Université Sabahattin Zaim en partenariat avec le consulat du Maroc à Istanbul, présente une sélection d'œuvres du calligraphe marocain et professeur à la même institution, Mustapha Ait Sidi M'hamed.
Cet événement, qui se poursuit jusqu'au 12 mai, offre au public l'opportunité d'explorer les divers styles de la calligraphie marocaine, tels que Al-Mabsout, Al-Moujawhar, Al-Machriki, Zamami, ou encore le Kufi marocain.
"Toutes les œuvres exposées aujourd'hui sont liées au thème de la lecture, de l'apprentissage et de la connaissance, et ce dans le but de mettre en valeur la richesse de l'art de la calligraphie marocaine", a déclaré à la MAP, M. Ait Sidi M'hamed, précisant qu'il s'agit de sa deuxième exposition après une première en Bosnie-Herzégovine.
"La calligraphie arabe en général et celle marocaine en particulier font partie intégrante de mon identité", a ajouté le calligraphe marocain, également professeur universitaire en gestion des affaires, ajoutant avoir appris les règles de la calligraphie marocaine auprès du professeur chevronné Abderrahim Kouline, chef du département de la calligraphie arabe à l'Académie des arts traditionnels de Casablanca, avant de perfectionner ses compétences en Turquie.
Dans une allocution de circonstance, le consul général du Maroc à Istanbul, El Mehdi Rami, a affirmé que "les sultans du Maroc ont accordé une attention particulière à la calligraphie marocaine tout au long de l'histoire".
Et d'ajouter que pour préserver la richesse de cet art, un département de la calligraphie arabe a été créé à l'Académie des arts traditionnels de Casablanca, ainsi qu'une école de la calligraphie à Fès. De plus, il a été procédé à la création du Prix Mohammed VI de l’art de la calligraphie qui est décerné annuellement, a poursuivi le diplomate.
M. Rami a, en outre, souligné que la calligraphie arabe "est considérée comme l'un des héritages communs entre le Maroc et la Turquie, notant que les calligraphes turcs ont appris et excellé dans l'art de la calligraphie arabe, parmi eux le calligraphe Hamid Al-Amidi, dont les œuvres décorent un certain nombre de mosquées turques".
Le vernissage de cette exposition a été marqué par la présence du président de l'Université Sabahattin Zaim, Ahmet Cevat Acar, ainsi que de plusieurs cadres académiques de l'institution, outre des représentants des communautés marocaine et arabe résidant en Turquie.