En pleine tourmente sur et en dehors des terrains, Kylian Mbappé est sorti de son silence dimanche sur Canal+, affirmant qu'il n'était "pas concerné" par l'enquête pour viol révélée par la presse suédoise, tout en clamant son "amour" pour l'équipe de France.
La prise de parole du capitaine des Bleus, qui accumule les déboires sportifs et extrasportifs, était très attendue. Muet depuis le début de la saison et absent des deux derniers rassemblements de la sélection, la superstar a choisi le cadre détendu de l'émission "Clique", animée par Mouloud Achour sur la chaîne cryptée, pour s'expliquer sur ses difficultés actuelles.
Cette contre-offensive médiatique de l'attaquant du Real Madrid avait débuté par une bande-annonce de l'entretien, diffusée vendredi sur les réseaux sociaux, dans laquelle Mbappé estimait qu'"à un moment donné, il faut parler, il faut que les gens t'entendent".
Le champion du monde 2018, qui aura 26 ans le 20 décembre, n'a de fait éludé aucun sujet qui fâche au cours d'une interview-fleuve de près de 50 minutes réalisée dans la capitale espagnole. Se disant "très heureux dans la nouvelle étape de (s)a vie" à Madrid et niant une quelconque dépression, le joueur a été rapidement interrogé sur les accusations de viol après son passage à Stockholm en octobre.
"J'ai été surpris. Je suis toujours surpris d'ailleurs. Ce sont des choses qui débarquent, que tu ne vois pas venir. Je n'ai rien reçu, pas de convocation. J'ai lu la même chose que tout le monde. Le gouvernement suédois n'a rien dit. Je ne suis pas concerné", a-t-il répondu, ajoutant n'avoir "aucune idée" de l'identité de la plaignante.
"J'irai, tout simplement", a-t-il dit, interrogé sur ce qu'il ferait dans l'éventualité d'une convocation par la justice suédoise.
"Il faut laisser couler, laisser la justice faire son travail et quand ça va se terminer, chacun réglera ses comptes", a-t-il poursuivi.
Il n'a en revanche pas fait de lien cette fois entre le déclenchement de l'affaire et son litige financier avec le PSG, à qui il réclame 55 millions d'euros de salaires et primes impayés, comme il l'avait fait dès le 14 octobre, après les premières informations parues dans les médias suédois. Mbappé avait alors dénoncé sur X une "fake news (...) veille d'audience (devant la Ligue de football professionnel, ndlr) comme par hasard".
Le ton était cette fois beaucoup plus conciliant avec le club de la capitale qu'il a pourtant quitté avec fracas l'été dernier en fin de contrat après sept années de présence.
"Le club a énormément compté pour moi. C'est un endroit super intense, dans le bien et le pas bien. J'ai passé sept années extraordinaires. Peut-être que l'erreur que j'ai faite, c'est que j'ai tout confondu. J'avais des conflits avec des gens, je défendais mes droits de joueur, mais ça ne représentait pas le club. Je n'ai jamais tout mélangé avec les joueurs, les gens du staff", a-t-il indiqué, reconnaissant toutefois qu'il aurait pu "être plus expressif" avec les supporters.
"J'ai toujours gardé cette attache avec le PSG. C'est une relation qui ne se coupe pas comme ça", a-t-il même raconté, affirmant même que ses liens avec l'émir du Qatar, propriétaire du club, sont "au top" malgré son litige financier avec le PSG.
Mbappé, dont la motivation à porter le maillot de la sélection a pu être remise en cause ces derniers mois, en a aussi profité pour couper court aux critiques. Après un Euro-2024 raté, marqué par sa facture du nez et un seul but inscrit sur penalty, le capitaine n'est plus réapparu en bleu depuis septembre, assistant de loin à la qualification des troupes de Didier Deschamps pour les quarts de finale de la Ligue des nations.
"L'équipe de France a toujours été le plus haut grade du football. Mon amour de l'équipe de France n'a pas bougé. Oui, ça me manque, parce que ça fait longtemps que je n'y ai pas été", a déclaré le champion du monde 2018.
"J'ai tout fait pour représenter du mieux possible. J'ai donné mon nez. (...) Je me concentre sur le Real mais je n'ai jamais abandonné l'équipe de France", a-t-il lancé.
La prise de parole du capitaine des Bleus, qui accumule les déboires sportifs et extrasportifs, était très attendue. Muet depuis le début de la saison et absent des deux derniers rassemblements de la sélection, la superstar a choisi le cadre détendu de l'émission "Clique", animée par Mouloud Achour sur la chaîne cryptée, pour s'expliquer sur ses difficultés actuelles.
Cette contre-offensive médiatique de l'attaquant du Real Madrid avait débuté par une bande-annonce de l'entretien, diffusée vendredi sur les réseaux sociaux, dans laquelle Mbappé estimait qu'"à un moment donné, il faut parler, il faut que les gens t'entendent".
Le champion du monde 2018, qui aura 26 ans le 20 décembre, n'a de fait éludé aucun sujet qui fâche au cours d'une interview-fleuve de près de 50 minutes réalisée dans la capitale espagnole. Se disant "très heureux dans la nouvelle étape de (s)a vie" à Madrid et niant une quelconque dépression, le joueur a été rapidement interrogé sur les accusations de viol après son passage à Stockholm en octobre.
"J'ai été surpris. Je suis toujours surpris d'ailleurs. Ce sont des choses qui débarquent, que tu ne vois pas venir. Je n'ai rien reçu, pas de convocation. J'ai lu la même chose que tout le monde. Le gouvernement suédois n'a rien dit. Je ne suis pas concerné", a-t-il répondu, ajoutant n'avoir "aucune idée" de l'identité de la plaignante.
"J'irai, tout simplement", a-t-il dit, interrogé sur ce qu'il ferait dans l'éventualité d'une convocation par la justice suédoise.
"Il faut laisser couler, laisser la justice faire son travail et quand ça va se terminer, chacun réglera ses comptes", a-t-il poursuivi.
Il n'a en revanche pas fait de lien cette fois entre le déclenchement de l'affaire et son litige financier avec le PSG, à qui il réclame 55 millions d'euros de salaires et primes impayés, comme il l'avait fait dès le 14 octobre, après les premières informations parues dans les médias suédois. Mbappé avait alors dénoncé sur X une "fake news (...) veille d'audience (devant la Ligue de football professionnel, ndlr) comme par hasard".
Le ton était cette fois beaucoup plus conciliant avec le club de la capitale qu'il a pourtant quitté avec fracas l'été dernier en fin de contrat après sept années de présence.
"Le club a énormément compté pour moi. C'est un endroit super intense, dans le bien et le pas bien. J'ai passé sept années extraordinaires. Peut-être que l'erreur que j'ai faite, c'est que j'ai tout confondu. J'avais des conflits avec des gens, je défendais mes droits de joueur, mais ça ne représentait pas le club. Je n'ai jamais tout mélangé avec les joueurs, les gens du staff", a-t-il indiqué, reconnaissant toutefois qu'il aurait pu "être plus expressif" avec les supporters.
"J'ai toujours gardé cette attache avec le PSG. C'est une relation qui ne se coupe pas comme ça", a-t-il même raconté, affirmant même que ses liens avec l'émir du Qatar, propriétaire du club, sont "au top" malgré son litige financier avec le PSG.
Mbappé, dont la motivation à porter le maillot de la sélection a pu être remise en cause ces derniers mois, en a aussi profité pour couper court aux critiques. Après un Euro-2024 raté, marqué par sa facture du nez et un seul but inscrit sur penalty, le capitaine n'est plus réapparu en bleu depuis septembre, assistant de loin à la qualification des troupes de Didier Deschamps pour les quarts de finale de la Ligue des nations.
"L'équipe de France a toujours été le plus haut grade du football. Mon amour de l'équipe de France n'a pas bougé. Oui, ça me manque, parce que ça fait longtemps que je n'y ai pas été", a déclaré le champion du monde 2018.
"J'ai tout fait pour représenter du mieux possible. J'ai donné mon nez. (...) Je me concentre sur le Real mais je n'ai jamais abandonné l'équipe de France", a-t-il lancé.