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Des professionnels du tourisme participants à un webinaire, tenu mardi, ont mis en avant l'importance cruciale de l'innovation technologique en tant que levier du tourisme du futur, permettant d'améliorer l'expérience des voyageurs, d'optimiser la gestion des destinations et de favoriser une croissance durable du secteur.
Initiée par l'Institut Groupe CDG sous le thème "Le tourisme du futur", cette rencontre virtuelle a été l'occasion pour ces professionnels de discuter notamment des enjeux nationaux auxquels est confronté le Maroc, ainsi que les différentes mutations que connaît le secteur touristique au niveau mondial.
À cette occasion, la directrice générale déléguée du Conseil régional du tourisme de Casablanca-Settat, Bouchra Taibi, a insisté sur la nécessité d'agir sur trois leviers importants pour le tourisme de demain au Maroc, à savoir l'innovation technologique, la durabilité et la mise en tourisme, rapporte la MAP.
Dans ce sens, elle a fait savoir que l'innovation technologique devrait s'intégrer aux plateformes de réservation de nouvelle génération et aux nouveaux canaux de promotion intégrant divers outils technologiques tels que l'intelligence artificielle, la réalité augmentée, les métavers et autres, pour garantir la compétitivité de la destination Maroc.
Et d'ajouter que l'innovation comprend aussi une "innovation globale" des méthodes de travail, avec l'intégration d'outils de promotion novateurs, d'approches commerciales et de fidélisation innovantes, outre une amélioration de la qualité des expériences des voyageurs.
Pour ce qui est de la "durabilité", Mme Taibi a indiqué qu'elle implique la préservation des ressources naturelles, en particulier l'eau, l'utilisation des énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique et de la gestion des déchets, ainsi que l'inclusion des populations locales des territoires touristiques, tout en respectant leurs traditions et leurs coutumes.
Quant à la mise en tourisme, elle porte sur la transformation d'un lieu en lieu touristique, a-t-elle expliqué, appelant à développer davantage cette question à même de fournir des expériences authentiques aux voyageurs et de créer de nouvelles opportunités de développement socio-économique.
De son côté, Armelle Solelhac, présidente et fondatrice du cabinet de stratégie marketing et RSE spécialisé dans les secteurs du tourisme et des sports outdoor, SWiTCH, a relevé l'importance de la digitalisation dans le secteur touristique qui regroupe une multitude de services, incluant le transport, l'hébergement, la restauration, les activités sportives, etc.
Elle a, dans ce sens, fait remarquer que, parallèlement aux pratiques traditionnelles, la technologie accompagne le désir d'originalité et d’individualité chez les voyageurs contemporains, notant que cette tendance se manifeste notamment par une "hybridation" du tourisme qui se réinvente grâce à la digitalisation.
"Une forme d'hybridation des pratiques émerge actuellement comme un moyen de valoriser les nouveaux comportements, tels que le tourisme vert et le tourisme régénératif", a-t-elle dit, ajoutant que cette hybridation concerne particulièrement les hébergements, avec l'émergence de nouvelles formes de logements telles que les bus aménagés ou les auberges de jeunesse.
Par ailleurs, Mme Solelhac a mis en lumière le rôle fondamental de la gouvernance dans l'accompagnement et le développement du secteur touristique.
Pour sa part, Mohamed Said Tahiri, ancien directeur général de la Confédération Nationale du Tourisme (CNT) a fait observer que malgré les défis du secteur, le Maroc possède un énorme potentiel et continue de se positionner favorablement sur la scène internationale.
La notoriété de la destination "Maroc", a-t-il soutenu, reste relativement importante par rapport aux pays concurrents.
Le Maroc se positionne aujourd'hui comme l'un des acteurs clés du secteur du tourisme et a pour ambition d'être parmi les meilleures destinations mondiales.
La feuille de route 2023-2026 s'appuie sur une vision stratégique à long terme et vise, entre autres, à diversifier l'offre du tourisme, renforcer l'attractivité des destinations, promouvoir la durabilité et à encourager l'innovation. Cette feuille de route stratégique a pour objectif d'attirer 17,5 millions de touristes à horizon 2026 et de créer 200.000 emplois directs.
La co-organisation de la Coupe du monde de football en 2030 devrait aussi impacter positivement le secteur du tourisme.
Initiée par l'Institut Groupe CDG sous le thème "Le tourisme du futur", cette rencontre virtuelle a été l'occasion pour ces professionnels de discuter notamment des enjeux nationaux auxquels est confronté le Maroc, ainsi que les différentes mutations que connaît le secteur touristique au niveau mondial.
À cette occasion, la directrice générale déléguée du Conseil régional du tourisme de Casablanca-Settat, Bouchra Taibi, a insisté sur la nécessité d'agir sur trois leviers importants pour le tourisme de demain au Maroc, à savoir l'innovation technologique, la durabilité et la mise en tourisme, rapporte la MAP.
Dans ce sens, elle a fait savoir que l'innovation technologique devrait s'intégrer aux plateformes de réservation de nouvelle génération et aux nouveaux canaux de promotion intégrant divers outils technologiques tels que l'intelligence artificielle, la réalité augmentée, les métavers et autres, pour garantir la compétitivité de la destination Maroc.
Et d'ajouter que l'innovation comprend aussi une "innovation globale" des méthodes de travail, avec l'intégration d'outils de promotion novateurs, d'approches commerciales et de fidélisation innovantes, outre une amélioration de la qualité des expériences des voyageurs.
Pour ce qui est de la "durabilité", Mme Taibi a indiqué qu'elle implique la préservation des ressources naturelles, en particulier l'eau, l'utilisation des énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique et de la gestion des déchets, ainsi que l'inclusion des populations locales des territoires touristiques, tout en respectant leurs traditions et leurs coutumes.
Quant à la mise en tourisme, elle porte sur la transformation d'un lieu en lieu touristique, a-t-elle expliqué, appelant à développer davantage cette question à même de fournir des expériences authentiques aux voyageurs et de créer de nouvelles opportunités de développement socio-économique.
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Elle a, dans ce sens, fait remarquer que, parallèlement aux pratiques traditionnelles, la technologie accompagne le désir d'originalité et d’individualité chez les voyageurs contemporains, notant que cette tendance se manifeste notamment par une "hybridation" du tourisme qui se réinvente grâce à la digitalisation.
"Une forme d'hybridation des pratiques émerge actuellement comme un moyen de valoriser les nouveaux comportements, tels que le tourisme vert et le tourisme régénératif", a-t-elle dit, ajoutant que cette hybridation concerne particulièrement les hébergements, avec l'émergence de nouvelles formes de logements telles que les bus aménagés ou les auberges de jeunesse.
Par ailleurs, Mme Solelhac a mis en lumière le rôle fondamental de la gouvernance dans l'accompagnement et le développement du secteur touristique.
Pour sa part, Mohamed Said Tahiri, ancien directeur général de la Confédération Nationale du Tourisme (CNT) a fait observer que malgré les défis du secteur, le Maroc possède un énorme potentiel et continue de se positionner favorablement sur la scène internationale.
La notoriété de la destination "Maroc", a-t-il soutenu, reste relativement importante par rapport aux pays concurrents.
Le Maroc se positionne aujourd'hui comme l'un des acteurs clés du secteur du tourisme et a pour ambition d'être parmi les meilleures destinations mondiales.
La feuille de route 2023-2026 s'appuie sur une vision stratégique à long terme et vise, entre autres, à diversifier l'offre du tourisme, renforcer l'attractivité des destinations, promouvoir la durabilité et à encourager l'innovation. Cette feuille de route stratégique a pour objectif d'attirer 17,5 millions de touristes à horizon 2026 et de créer 200.000 emplois directs.
La co-organisation de la Coupe du monde de football en 2030 devrait aussi impacter positivement le secteur du tourisme.