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Loin des paillettes des festivals de Cannes et de Venise, des cinéastes se sont réunis mercredi à Johannesburg pour discuter principalement de la délicate question des financements, qui freine l'essor du 7ème art sur le continent africain.
Ils ont participé à une série de discussions dans le cadre du Joburg Film Festival qui se tient jusqu'au 16 mars en Afrique du Sud.
L'industrie cinématographique en Afrique souffre d'un sous-financement et d'un sous-équipement chroniques même si le continent abrite Nollywood au Nigeria, qui se classe deuxième après Bollywood en Inde en nombre de films produits, et devant Hollywood.
De nombreux cinéastes dépendent de subventions mais cela comporte des risques, a souligné Tebogo Matlawa, responsable des contenus scénarisés chez MultiChoice, le géant sud-africain de la télévision payante.
"Nous devons faire de l'argent. Cela ne peut pas être une industrie de subventions, elle s'effondrera lorsque les subventions cesseront", a-t-il insisté.
"La plupart de nos belles idées meurent", a confirmé Elsie Zanele, une étudiante en cinéma de 24 ans. "Si vous n'avez pas l'argent pour les réaliser ou ne connaissez pas les bonnes personnes, elles ne seront rien d'autre que des idées caduques".
Les créateurs ont tendance à passer d'un produit et d'une entreprise à l'autre pour rester à flot mais, selon plusieurs participants, ils gagneraient à se concentrer sur une niche qu'ils pourraient développer.
En Afrique, l'industrie cinématographique emploie environ cinq millions de personnes mais pourrait créer 20 millions d'emplois, selon les chiffres d'un rapport de 2021 de l'Unesco.
Lancé en 2016, ce festival devrait cette année attirer environ 6.000 personnes, selon les organisateurs, pour six jours d'ateliers, de discussions et de projections.
Il offre aux créateurs de films et de contenus l'opportunité de présenter leur travail à des clients de télévision et des producteurs.
Près de 100 films de tout le continent et d'ailleurs seront projetés, allant des longs métrages, dessins animés, courts métrages aux projets d'école de cinéma.
L'édition 2025 présente un documentaire primé sur le légendaire photographe Ernest Cole, qui a documenté les horreurs de l'apartheid en Afrique du Sud jusqu'à ce qu'il soit contraint à l'exil au milieu des années 60.
"Ernest Cole: Lost and Found", du réalisateur haïtien Raoul Peck, qui a réalisé le film nommé aux Oscars "I Am Not Your Negro" sur l'écrivain américain James Baldwin, a remporté le prix du meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2024.
Ils ont participé à une série de discussions dans le cadre du Joburg Film Festival qui se tient jusqu'au 16 mars en Afrique du Sud.
L'industrie cinématographique en Afrique souffre d'un sous-financement et d'un sous-équipement chroniques même si le continent abrite Nollywood au Nigeria, qui se classe deuxième après Bollywood en Inde en nombre de films produits, et devant Hollywood.
De nombreux cinéastes dépendent de subventions mais cela comporte des risques, a souligné Tebogo Matlawa, responsable des contenus scénarisés chez MultiChoice, le géant sud-africain de la télévision payante.
"Nous devons faire de l'argent. Cela ne peut pas être une industrie de subventions, elle s'effondrera lorsque les subventions cesseront", a-t-il insisté.
"La plupart de nos belles idées meurent", a confirmé Elsie Zanele, une étudiante en cinéma de 24 ans. "Si vous n'avez pas l'argent pour les réaliser ou ne connaissez pas les bonnes personnes, elles ne seront rien d'autre que des idées caduques".
Les créateurs ont tendance à passer d'un produit et d'une entreprise à l'autre pour rester à flot mais, selon plusieurs participants, ils gagneraient à se concentrer sur une niche qu'ils pourraient développer.
En Afrique, l'industrie cinématographique emploie environ cinq millions de personnes mais pourrait créer 20 millions d'emplois, selon les chiffres d'un rapport de 2021 de l'Unesco.
Lancé en 2016, ce festival devrait cette année attirer environ 6.000 personnes, selon les organisateurs, pour six jours d'ateliers, de discussions et de projections.
Il offre aux créateurs de films et de contenus l'opportunité de présenter leur travail à des clients de télévision et des producteurs.
Près de 100 films de tout le continent et d'ailleurs seront projetés, allant des longs métrages, dessins animés, courts métrages aux projets d'école de cinéma.
L'édition 2025 présente un documentaire primé sur le légendaire photographe Ernest Cole, qui a documenté les horreurs de l'apartheid en Afrique du Sud jusqu'à ce qu'il soit contraint à l'exil au milieu des années 60.
"Ernest Cole: Lost and Found", du réalisateur haïtien Raoul Peck, qui a réalisé le film nommé aux Oscars "I Am Not Your Negro" sur l'écrivain américain James Baldwin, a remporté le prix du meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2024.