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Axel Rudakubana, condamné jeudi à un minimum de 52 ans de prison pour le meurtre de trois fillettes en Angleterre, est un adolescent isolé fasciné par la violence, déjà signalé à plusieurs reprises aux autorités.
Mineur au moment des faits, il n'a donné aucune explication. A la police, il s'est dit "heureux" que ces enfants soient mortes, a affirmé la procureure Deanna Heer jeudi devant le tribunal.
Son crime avait déclenché les pires émeutes dans le pays depuis treize ans, sur fond de spéculations en ligne sur son profil.
Les informations qui ont filtré depuis ses aveux et au tribunal jeudi permettent de dresser le portrait d'un garçon connu de la police, sans idéologie particulière mais obsédé par les tueries de masse.
Axel Rudakubana est né en 2006 à Cardiff, au Pays de Galles. Ses parents, installés au Royaume-Uni depuis 2002, sont des chrétiens du Rwanda.
Le couple, qui a un fils aîné, a ensuite déménagé à Banks, village côtier en périphérie de Southport.
D'abord décrit comme un garçon plutôt timide, petit pour son âge, ses camarades se souviennent d'un écolier devenant de plus en plus "bizarre", perturbateur et solitaire au collège, selon les médias.
A l'automne 2019, il est renvoyé de l'école pour être venu en classe avec un couteau à l'âge de 13 ans. Il retourne alors à son établissement et agresse ses anciens camarades avec une crosse de hockey portant leurs noms.
Il est condamné pour agression et possession d'armes.
Selon le Times, Rudakubana avait appelé une ligne téléphonique d'aide aux enfants en disant faire l'objet de harcèlement raciste. Il avait alors demandé: "Que dois-je faire si j'ai envie de tuer quelqu'un?".
Il est sorti du système éducatif classique et commence à être suivi par les services sociaux.
Pendant cette période qui coïncide avec la pandémie de Covid-19, le jeune garçon s'isole, ses voisins l'aperçoivent à peine, et il ne suit quasiment pas ses cours dans des établissements spécialisés.
Les travailleurs sociaux refusent d'aller chez lui sans escorte policière, et la police reçoit plusieurs appels de son domicile pour faire part "d'inquiétudes sur son comportement".
L'adolescent avait été signalé à trois reprises à un programme gouvernemental de prévention de l'extrémisme.
Diagnostiqué autiste, il cesse tout contact avec son équipe médicale en 2023.
Les perquisitions menées chez lui après l'attaque ont permis de découvrir des armes et "de nombreux documents" témoignant d'une "obsession malsaine pour la violence extrême", selon la police.
Parmi eux, une machette, de la documentation sur le génocide rwandais, un manuel d'Al-Qaïda et de la ricine, une substance hautement toxique.
Son ordinateur contient des images de cadavres, de victimes de torture, de décapitations, a détaillé la procureure jeudi.
C'est avec un couteau acheté en ligne qu'il commet les meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans.
Peu après les faits, alors que son identité n'avait pas encore été révélée, des rumeurs en ligne relayées par l'extrême droite l'avaient présenté comme un demandeur d'asile musulman ayant traversé la Manche à bord d'une embarcation de fortune.
Des émeutes anti-immigration avaient alors éclaté dans des dizaines de villes d'Angleterre et du Pays de Galles, visant des hôtels pour demandeurs d'asile ou des mosquées.
Mardi, la photo de l'adolescent, à l'expression inquiétante, prise lors de son arrestation, s'affichait en Une des tabloïds. Le Sun titre: "Pourquoi personne ne l'a-t-il arrêté?".
La famille de l'adolescent, "dévastée", a déménagé dans un lieu tenu secret, a précisé leur église.
Selon la BBC, son père avait réussi à l'empêcher de prendre un taxi pour se rendre à son ancienne école le dernier jour de l'année scolaire 2024, une semaine avant l'attaque au cours de danse de Southport.
Déjà en 2019, alors âgé de 13 ans, il est renvoyé de l'école pour être venu en classe avec un couteauCe jeune homme de 18 ans, Britannique d'origine rwandaise, a reconnu avoir poignardé à mort trois fillettes qui participaient à un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift le 29 juillet à Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre.
Mineur au moment des faits, il n'a donné aucune explication. A la police, il s'est dit "heureux" que ces enfants soient mortes, a affirmé la procureure Deanna Heer jeudi devant le tribunal.
Son crime avait déclenché les pires émeutes dans le pays depuis treize ans, sur fond de spéculations en ligne sur son profil.
Les informations qui ont filtré depuis ses aveux et au tribunal jeudi permettent de dresser le portrait d'un garçon connu de la police, sans idéologie particulière mais obsédé par les tueries de masse.
Axel Rudakubana est né en 2006 à Cardiff, au Pays de Galles. Ses parents, installés au Royaume-Uni depuis 2002, sont des chrétiens du Rwanda.
Le couple, qui a un fils aîné, a ensuite déménagé à Banks, village côtier en périphérie de Southport.
D'abord décrit comme un garçon plutôt timide, petit pour son âge, ses camarades se souviennent d'un écolier devenant de plus en plus "bizarre", perturbateur et solitaire au collège, selon les médias.
A l'automne 2019, il est renvoyé de l'école pour être venu en classe avec un couteau à l'âge de 13 ans. Il retourne alors à son établissement et agresse ses anciens camarades avec une crosse de hockey portant leurs noms.
Il est condamné pour agression et possession d'armes.
Selon le Times, Rudakubana avait appelé une ligne téléphonique d'aide aux enfants en disant faire l'objet de harcèlement raciste. Il avait alors demandé: "Que dois-je faire si j'ai envie de tuer quelqu'un?".
Il est sorti du système éducatif classique et commence à être suivi par les services sociaux.
Pendant cette période qui coïncide avec la pandémie de Covid-19, le jeune garçon s'isole, ses voisins l'aperçoivent à peine, et il ne suit quasiment pas ses cours dans des établissements spécialisés.
Les travailleurs sociaux refusent d'aller chez lui sans escorte policière, et la police reçoit plusieurs appels de son domicile pour faire part "d'inquiétudes sur son comportement".
L'adolescent avait été signalé à trois reprises à un programme gouvernemental de prévention de l'extrémisme.
Diagnostiqué autiste, il cesse tout contact avec son équipe médicale en 2023.
Les perquisitions menées chez lui après l'attaque ont permis de découvrir des armes et "de nombreux documents" témoignant d'une "obsession malsaine pour la violence extrême", selon la police.
Parmi eux, une machette, de la documentation sur le génocide rwandais, un manuel d'Al-Qaïda et de la ricine, une substance hautement toxique.
Son ordinateur contient des images de cadavres, de victimes de torture, de décapitations, a détaillé la procureure jeudi.
C'est avec un couteau acheté en ligne qu'il commet les meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans.
Peu après les faits, alors que son identité n'avait pas encore été révélée, des rumeurs en ligne relayées par l'extrême droite l'avaient présenté comme un demandeur d'asile musulman ayant traversé la Manche à bord d'une embarcation de fortune.
Des émeutes anti-immigration avaient alors éclaté dans des dizaines de villes d'Angleterre et du Pays de Galles, visant des hôtels pour demandeurs d'asile ou des mosquées.
Mardi, la photo de l'adolescent, à l'expression inquiétante, prise lors de son arrestation, s'affichait en Une des tabloïds. Le Sun titre: "Pourquoi personne ne l'a-t-il arrêté?".
La famille de l'adolescent, "dévastée", a déménagé dans un lieu tenu secret, a précisé leur église.
Selon la BBC, son père avait réussi à l'empêcher de prendre un taxi pour se rendre à son ancienne école le dernier jour de l'année scolaire 2024, une semaine avant l'attaque au cours de danse de Southport.