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La 28è édition du Festival de cinéma panafricain Ecrans Noirs s’est ouverte, samedi soir dans la capitale camerounaise Yaoundé, avec la participation de cinéastes de pays africains dont le Maroc.
Tenue sous le thème "Intelligence artificielle et cinéma africain", cette édition, qui se poursuit jusqu’au 26 octobre, rend hommage au regretté réalisateur et acteur camerounais Alphonse Beni (1946-2023), avec la projection de plusieurs de ses œuvres tout au long du Festival.
Dans une ambiance festive, d’imminentes personnalités des mondes de la politique, des arts et de la culture, ainsi que des réalisateurs, producteurs, acteurs et autres professionnels du septième art et des cinéphiles, se sont donné rendez-vous au palais des congrès de la capitale camerounaise pour découvrir les membres des différents jurys des compétitions du Festival avec, en toile de fond, des scènes de folklore camerounais.
La séance d’ouverture a également été marquée par la remise de deux Ecrans d’honneur, le premier au profit du réalisateur Mauritanien Abderrahmane Sissako, en reconnaissance de ses œuvres puissantes mettant en lumière les réalités africaines, comme "Timbuktu" et "La vie sur terre", tandis que le deuxième Ecran d’honneur a été décerné à l’artiste et chroniqueur camerouno-canadien, Makka Kotto, pour son dévouement en faveur du cinéma africain et ses contributions notables à la scène culturelle.
Le jury de cette édition, constitué de professionnels renommés du cinéma et d’artistes internationaux, comprenant réalisateurs, critiques, acteurs et promoteurs, évaluera plus d’une centaine de créations qui se disputeront les prix de cette édition, entre long métrages, court-métrages, documentaires, séries et web séries.
Le cinéma centrafricain est à l’honneur lors de cette édition, qui mettra en lumière les talents émergents et les productions innovantes du Cameroun.
A cette 28è édition, le Maroc participe avec trois œuvres, à savoir "Le silence des violons" du réalisateur Saâd Chraibi, dans la compétition "Long Métrage International", ainsi que "Bayt Al Hejba" de Jamila Annabet, et "Cubaraouis" de Aziz Khouadir dans la compétition "Documentaire Long Métrage international".
Fondé en 1997 par le réalisateur Bassek Ba Kobhio, Ecrans Noirs est un rendez-vous annuel du cinéma africain, organisé à l'initiative de l'association Ecrans Noirs. Le festival a pour objectif de promouvoir les créations cinématographiques de six pays d'Afrique centrale, à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Tchad.
Le Festival ambitionne de promouvoir une culture cinématographique qui développe le discernement et encourage le débat, de favoriser les rencontres entre les réalisateurs, les comédiens et les professionnels du 7è art et d’impulser la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel.
A signaler que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel du festival "Ecrans noirs" pour la période 2022-2024.
Yaoundé. Issam El Greni (MAP)
Tenue sous le thème "Intelligence artificielle et cinéma africain", cette édition, qui se poursuit jusqu’au 26 octobre, rend hommage au regretté réalisateur et acteur camerounais Alphonse Beni (1946-2023), avec la projection de plusieurs de ses œuvres tout au long du Festival.
Dans une ambiance festive, d’imminentes personnalités des mondes de la politique, des arts et de la culture, ainsi que des réalisateurs, producteurs, acteurs et autres professionnels du septième art et des cinéphiles, se sont donné rendez-vous au palais des congrès de la capitale camerounaise pour découvrir les membres des différents jurys des compétitions du Festival avec, en toile de fond, des scènes de folklore camerounais.
La séance d’ouverture a également été marquée par la remise de deux Ecrans d’honneur, le premier au profit du réalisateur Mauritanien Abderrahmane Sissako, en reconnaissance de ses œuvres puissantes mettant en lumière les réalités africaines, comme "Timbuktu" et "La vie sur terre", tandis que le deuxième Ecran d’honneur a été décerné à l’artiste et chroniqueur camerouno-canadien, Makka Kotto, pour son dévouement en faveur du cinéma africain et ses contributions notables à la scène culturelle.
Le jury de cette édition, constitué de professionnels renommés du cinéma et d’artistes internationaux, comprenant réalisateurs, critiques, acteurs et promoteurs, évaluera plus d’une centaine de créations qui se disputeront les prix de cette édition, entre long métrages, court-métrages, documentaires, séries et web séries.
Le cinéma centrafricain est à l’honneur lors de cette édition, qui mettra en lumière les talents émergents et les productions innovantes du Cameroun.
A cette 28è édition, le Maroc participe avec trois œuvres, à savoir "Le silence des violons" du réalisateur Saâd Chraibi, dans la compétition "Long Métrage International", ainsi que "Bayt Al Hejba" de Jamila Annabet, et "Cubaraouis" de Aziz Khouadir dans la compétition "Documentaire Long Métrage international".
Fondé en 1997 par le réalisateur Bassek Ba Kobhio, Ecrans Noirs est un rendez-vous annuel du cinéma africain, organisé à l'initiative de l'association Ecrans Noirs. Le festival a pour objectif de promouvoir les créations cinématographiques de six pays d'Afrique centrale, à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Tchad.
Le Festival ambitionne de promouvoir une culture cinématographique qui développe le discernement et encourage le débat, de favoriser les rencontres entre les réalisateurs, les comédiens et les professionnels du 7è art et d’impulser la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel.
A signaler que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel du festival "Ecrans noirs" pour la période 2022-2024.
Yaoundé. Issam El Greni (MAP)
Bouillon de culture
Exposition
Le vernissage de l'exposition "Pause Longue - Autumn Time" de l'artiste franco-marocaine, Sonia Hamza, a eu lieu, jeudi soir à l'Institut français de Tétouan.
Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 15 novembre, constitue une occasion unique de découvrir cette série photographique inédite réalisée par cette talentueuse artiste, qui, lors de sa résidence à Tétouan, a plongé au cœur de cette ville riche en histoire, cherchant à capturer les empreintes du temps et de l'absence. Sa série "Pause Longue" émerge de cette introspection, transformant chaque photographie en une fenêtre sur des rues et des souvenirs en constante évolution.
A travers des poses longues réalisées à main levée, Sonia interroge le spectateur tout en fixant la lumière, lit-on dans le catalogue de l'exposition.
En collaboration avec Mokhtar Chaoui, écrivain et professeur, Sonia a invité les apprenants de l’Institut français et les étudiants de l'Institut national des Beaux-Arts (INBA) de Tétouan à partager leurs réflexions sur les répercussions des confinements liés à la pandémie de Covid-19, enrichissant ainsi sa vision artistique. Un dialogue créatif a permis d'explorer des questions fondamentales sur l'identité et l'appartenance.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Hamza a souligné que cette exposition est un moment artistique qui incarne la vie quotidienne à Tétouan, telle qu'elle l'imagine en tant qu'artiste, selon son propre angle de vue, relevant qu'elle a essayé, lors de sa résidence artistique à l'Institut français en 2023, de revivre les moments de la pandémie, à travers ce que lui ont raconté sa famille et ses connaissances à Tétouan.
Le vernissage de l'exposition "Pause Longue - Autumn Time" de l'artiste franco-marocaine, Sonia Hamza, a eu lieu, jeudi soir à l'Institut français de Tétouan.
Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 15 novembre, constitue une occasion unique de découvrir cette série photographique inédite réalisée par cette talentueuse artiste, qui, lors de sa résidence à Tétouan, a plongé au cœur de cette ville riche en histoire, cherchant à capturer les empreintes du temps et de l'absence. Sa série "Pause Longue" émerge de cette introspection, transformant chaque photographie en une fenêtre sur des rues et des souvenirs en constante évolution.
A travers des poses longues réalisées à main levée, Sonia interroge le spectateur tout en fixant la lumière, lit-on dans le catalogue de l'exposition.
En collaboration avec Mokhtar Chaoui, écrivain et professeur, Sonia a invité les apprenants de l’Institut français et les étudiants de l'Institut national des Beaux-Arts (INBA) de Tétouan à partager leurs réflexions sur les répercussions des confinements liés à la pandémie de Covid-19, enrichissant ainsi sa vision artistique. Un dialogue créatif a permis d'explorer des questions fondamentales sur l'identité et l'appartenance.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Hamza a souligné que cette exposition est un moment artistique qui incarne la vie quotidienne à Tétouan, telle qu'elle l'imagine en tant qu'artiste, selon son propre angle de vue, relevant qu'elle a essayé, lors de sa résidence artistique à l'Institut français en 2023, de revivre les moments de la pandémie, à travers ce que lui ont raconté sa famille et ses connaissances à Tétouan.