-
La Corée du Nord annonce avoir testé des missiles de croisière stratégiques
-
La Colombie propose au Venezuela d'affronter "ensemble" la guérilla de l'ELN
-
Soudan: 70 morts dans une attaque de drone contre un hôpital au Darfour-Nord
-
Américains détenus en Afghanistan : Rubio menace de mettre à prix la tête des dirigeants talibans
-
Un juge suspend la remise en cause du droit du sol ordonnée par Trump
L'indice calculé sur la base de sondages d'entreprises s'est redressé à 50,2, contre 49,6 en décembre. Un chiffre situé au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deçà reflète une contraction.
"Le secteur privé de la zone euro a affiché des résultats relativement encourageants en ce début d'année 2025", a souligné Cyrus de la Rubia, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global, notant que cette amélioration "s'est largement appuyée sur les performances de l'Allemagne, laquelle a vu son activité globale repartir à la hausse en début d'année".
"La récession industrielle a perduré en début d'année, mais la contraction s'est légèrement atténuée par rapport à décembre", a souligné M. de la Rubia, ajoutant que cette contraction a même atteint son plus faible niveau depuis mai 2024, rapporte la MAP.
La meilleure dynamique dans la zone euro résulte surtout d'une amélioration de la situation du secteur manufacturier. L'activité du secteur des services a également augmenté pour le deuxième mois consécutif en janvier, bien qu'à un rythme modéré et légèrement plus faible qu'en décembre.
Commentant ces chiffres, Jack Allen-Reynolds, expert de Capital Economist, a insisté sur la faiblesse persistante de la conjoncture en Europe. Il table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de seulement 0,1% au dernier trimestre de l'année 2024, par rapport au trimestre précédent et sur une performance "tout aussi médiocre" pour les trois premiers mois de 2025.