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La séance d'entraînement du jour, prévue à 11h00, n'a débuté que peu avant midi, le temps pour Zidane de prendre la parole devant son groupe après une série de contre-performances pour l'équipe double championne d'Europe en titre.
"Aujourd'hui la causerie a été un peu plus longue que d'autres", a admis le technicien français, se présentant en conférence de presse avec un inhabituel retard.
"C'est une équipe qui a gagné beaucoup, beaucoup de choses et donc la motivation est très importante. Il faut essayer de remobiliser les troupes, essayer de recommencer à trouver des sources de motivation", a-t-il fait valoir, rapporte l’AFP.
"L'objectif, c'est de remotiver les troupes. Et pour moi, c'est mon message avec les joueurs, c'est d'essayer de trouver des solutions", a-t-il ajouté. "Je crois en mes joueurs. Ce n'est pas parce qu'ils ont fait trois ou quatre mauvais matches que je vais tourner la veste, non."
Dans la foulée du clasico de Liga perdu fin décembre (3-0), le Real a enchaîné deux prestations mitigées: une victoire au forceps contre Numance (D2) en huitièmes aller de Coupe du Roi (3-0), avec l'aide de deux penalties, et un match nul dimanche à Vigo (2-2) qui l'a relégué à 16 points derrière le leader Barcelone en Championnat d'Espagne.
Pour la première fois mardi, Zidane a reconnu que la Liga serait sans doute un objectif inatteignable cette saison. Mais il a souligné que le Real pouvait encore briller, en huitièmes retour de Coupe du Roi contre Numance et surtout en Ligue des champions en huitième aller contre le PSG le 14 février. "On peut penser, et c'est vrai, que la Liga c'est fini, mais on s'en fiche", a lancé le technicien, très combatif.
"Le plus important, c'est le fait que je donne un maximum pour essayer d'arriver à quelque chose d'important. On verra ce qui se passera en Liga mais avant il y a la Coupe d'Espagne, il y a la Ligue des champions. Et en Ligue des champions, on ne va pas arriver le 14 février en disant: +Youpi on est là!+. Non, ça se prépare avant", a-t-il conclu.
Dans les colonnes de France Football, Zidane a souligné : "J'ai envie de montrer que je peux être un bon entraîneur aussi dans la difficulté".
"Aujourd'hui, oui, le danger est là, mais je ne vais pas changer. Je suis conscient d'avoir en face de moi de grands champions qui m'écoutent. Jouer au football, on sait faire, donc les choses finissent toujours par s'arranger", assure Zizou.
"Des gens peuvent penser que tout est toujours simple pour moi, que je fais tout à l'instinct, mais c'est faux ! Que ce soit comme joueur ou comme entraîneur, j'ai bossé", poursuit le technicien, qui a empilé les trophées la saison dernière dont un doublé Championnat et Ligue des champions.
"Je ne suis pas protégé par ce que j'ai réalisé comme joueur dans ce club. Zinédine Zidane n'est plus joueur au Real. Ce Zidane-là n'existe plus. C'est désormais le Zinédine Zidane entraîneur qui doit recréer une carrière", dit enfin Zizou, ancien joueur vedette du club et de l'équipe de France.
Agé de 45 ans, Zinédine Zidane vient d'être sacré "entraîneur français de l'année 2017" par le journal France Football.