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portante que nous avons rencontrée lors d’une soirée organisée en
hommage à elle
et au regretté Mohamed Majd par l’Association
Nord-Sud pour
la promotion
du cinéma et le
développement des arts dramatiques. Cette soirée visait à apporter
un soutien
à l’actrice plus connue sous
le nom de Flifla ainsi qu’aux enfants du défunt. Entretien.
Libé : Quel commentaire vous suggère cette mobilisation des artistes?
Zhour Slimani : D’abord j’aimerais dire que cette soirée est un soutien pour tous les artistes sans exception : les défunts et ceux qui sont encore parmi nous. J’espère que cette marque de solidarité des artistes avec leurs collègues continuera et profitera aussi bien aux artistes hommes que femmes.
Ensuite, je remercie sincèrement Hamid Basket, madame Skali et tous les artistes, écrivains, réalisateurs pour leur présence à cette soirée. Je remercie également les peintres qui ont accepté d’offrir un tableau à cette occasion. Enfin, je remercie Mustapha Ghazouani qui m’a soutenue durant toute la période où j’étais malade tout comme les artistes qu’il avait invités sans exception.
On vous savait malade. Vous portez-vous bien aujourd’hui?
Oui ! Dieu merci, je vais maintenant bien : je suis en bonne santé, comme me l’a assuré mon médecin traitant qui a vraiment veillé sur ma santé et qui est toujours resté à mes côtés. Il m’a toujours encouragée à penser positivement quant à ma santé, ce qui m’a été d’un grand soutien. Je n’ai aucun problème mais continue à faire, de temps à autre, des contrôles.
Maintenant que vous vous portez bien, avez-vous des projets en vue au cinéma ou au théâtre?
En ce qui concerne le cinéma, je dirais plutôt que tout stagne pour le moment. Je veux dire qu’il n’y a pour l’instant rien en vue. Par contre, j’ai un projet au niveau du théâtre qui devrait démarrer sous peu. Mes amis n’attendent que mon rétablissement complet pour commencer les répétitions.
On vous a vue plusieurs fois au cinéma et au théâtre. Au jour d’aujourd’hui, rêvez-vous d’un rôle différent ?
Bien sûr. C’est le vœu de tout artiste que de vouloir endosser un nouveau rôle. J’ai bien l’intention d’interpréter d’autres rôles que ceux que j’ai eus par le passé. J’espère aussi rejouer celui d’une maman ou d’une grand-mère, mais sans doute un peu différemment de «Flifla». Parce qu’on n’est plus aux années 70 et 80 où j’étais encore très jeune. Il faut choisir les rôles en rapport avec mon âge.
Mon souhait est d’avoir des rôles où je vais être brillante comme je crois l’avoir été autrefois.
Cette soirée est également dédiée à Mohamed Majd que vous avez bien connu. Quels souvenirs gardez-vous de ce grand comédien?
Mohamed Majd était un ami et un frère pour moi, avant même qu’il ne soit artiste et devienne ce grand acteur que tout le monde apprécie. J’ai longtemps fréquenté sa famille au point qu’il était devenu mon grand frère. C’est un grand comédien que je respecte toujours.
Un dernier mot ?
J’espère de tout cœur que mes collègues se portent tous bien. Je souhaite une année pleine de joie à toute la communauté des artistes et je remercie sincèrement tous ceux qui sont toujours là quand un artiste vit un problème. Notamment la presse dont je salue l’intérêt à notre égard.