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Il a attribué l'échec des expériences de salsa "commerciale", menées dans les années 80 sous l'influence de la montée de la pop music, au fait qu'elles se sont éloignées des beaux textes poétiques et romantiques, comme avec le boléro, qui ont longtemps fait la gloire de la salsa. La salsa a su résister à cette tendance tout en s'imprégnant de jazz, a-t-il dit. Pour lui, la différence entre la "vraie salsa" et la salsa dite "moderne", on ne la voit pas mais on la sent, tout comme la musique gnaoua. Le musicien ne rejette pas pour autant les bienfaits de l'ouverture de la musique sur d'autres sonorités, lui qui a déjà intégré des rythmes arabes dans sa musique, avec notamment une reprise de "Ibaath li gawab".
Cet habitué du Festival Mawazine, qui vient au Maroc depuis 15 ans, s'est dit "très touché" par les mutations que connaît le Royaume et l'ouverture de la société marocaine. "Le Maroc est très agréable et j'espère que vous allez continuer sur ce chemin", a relevé l'artiste colombien qui considère le Royaume comme "un pont entre l'Occident et l'Orient". Son admiration pour notre pays, on la retrouve dans l'une de ses chansons où il évoque une étoile qui illumine le Maroc comme le Kawtar (fleuve du paradis) dans son rêve.