-
À Sète, Mustapha Jmahri explique l’identité maritime d’El-Jadida
-
Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
-
La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
-
"Le plus grand mariage du monde", un spectacle célébrant les traditions marocaines le 7 décembre prochain à Casablanca
En plus de la fusion avec l’Algérienne Djazia, du métal avec le groupe tunisien Myrath, du rock avec le groupe marocain N3rdistan et du rai-funk avec les Algériens de Zebda, entre autres, le festival fera la part belle au rap, l’une des formes artistiques les plus populaires de la culture hip-hop. Ainsi le public aura rendez-vous avec le célèbre rappeur français Youssoupha, connu pour son engagement, son caractère humain et non-violent et qui s'est forgé un style original, mêlant critique du système, autodérision et tendresse. Il raille Éric Zemmour sans s’appesantir, fustige les paradis fiscaux et célèbre Nina Simone, le tout avec un sens acéré de la formule et de la «punchline».
Côté marocain, c’est Mobydick, alias L’moutchou, qui enflammera la scène du C.O.C. Connu pour sa révolte et pour son évocation des travers de la société marocaine avec dérision, Mobydick s’est fait connaître au début des années 2000 avec le groupe « La Sekte ». Mais ce n’est qu’en 2006 que sa carrière solo prend son envol lors du concours «Tremplin». Il vit alors sa première expérience solo sur scène et remporte le premier Prix ainsi que la reconnaissance de son travail et la célébrité auprès du public.
Après quelques années de succès, Mobydick décide d’ouvrir son propre label de musique pour aider tant les artistes amateurs que les artistes confirmés, à enregistrer, produire et distribuer leurs créations. C’est au sein de ce même label, « Adghal Records» , qu’il a enregistré la mixtape qui a suivi son premier album, et qui s’intitule « Darss Khass Ba3da L’Album». Le succès a été fulgurant et n’a fait qu’augmenter sa popularité. Après avoir été longtemps boycotté par les médias et les festivals de musique, l’artiste est aujourd’hui de plus en plus médiatisé et nourrit actuellement le web de plusieurs clips qui ravissent son public.
D’autres noms, et non des moindres, prendront également part à «L’boulevard Fest 2015». On citera Hoba Hoba Spirit, Gee Bayss, H-Name, Franco Man, PPS the Writah ou encore Nabyla Maan et Carmen Paris. Au programme figurent également un spectacle urbain avec les nouvelles créations de la compagnie S'toon Zoo et du collectif Colokolo, des ateliers cirque et théâtre, du street art, graffiti et peintures murales avec un nouveau chantier de «Sbagha Bagha», sans oublier l'habituel rassemblement du Souk associatif et musical et sa scène libre. Une trentaine d’associations œuvrant dans le milieu culturel et social, ainsi que des collectifs d’artistes seront donc présents cette année pour sensibiliser les jeunes tout en conservant l’esprit de rencontre artistique.
Il est par, ailleurs, à rappeler que l’an dernier, une vingtaine de groupes avaient pu profiter de la fameuse compétition «Tremplin L'Boulevard» et les lauréats ont remporté une importante somme d’argent et se sont vu offrir le plaisir de réaliser un concert sur la scène de «L’Boulevard» ainsi qu’un enregistrement dans un studio professionnel.