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Toutefois, du travail reste à faire notamment au niveau de la qualité, a poursuivi Megri, ajoutant dans ce sens que divers défis s'imposent devant l'industrie cinématographique au Maroc, "relatifs particulièrement au manque de moyens financiers et aux retards dans le versement des fonds de soutien".
Pour Younes Megri, les festivals dédiés au cinéma, à l'instar de celui de Tanger tenu du 1er au 9 courant, constituent une plateforme d'échange et de rencontre entre les professionnels et une occasion pour découvrir de nouveaux talents et évaluer le travail cinématographique. Ils permettent également un rapprochement unique entre le public et le cinéma, ainsi qu'avec les différents acteurs de l'industrie cinématographique.
Evoquant l'engouement d'acteurs marocains pour la réalisation, il a indiqué que "la mise en scène est un métier à part entière qui nécessite de la créativité et des connaissances techniques qu'il faut maîtriser parfaitement".
Chanteur à la base, Younes Megri aura signé une carrière cinématographique et télévisuelle réussie grâce à un talent inné. Il a joué dans plusieurs films à succès, dont "Lan Aoud (je ne reviendrai pas)" de Farida Bourkia, "Histoire de femme" de Hakim Noury, "Ali, Rabia et les autres" d'Ahmed Boulane et "Hijab El Hob" de Aziz Salmy.