Pour cette 26ème édition dotée de 537.000 dollars et comptant pour l’ATP World Tour, le tableau se veut des plus relevés avec la participation des meilleurs joueurs du circuit du top 75. Un tableau final à l’instar de ce qu’on voit dans des tournois mieux dotés, avec comme tête de série n :1, le Suisse Wawrinka Stanislas, 20ème joueur mondial.
Outre l’Helvétique, d’autre grosses raquettes seront de la partie, comme le Croate Ivan Ljubicic (26ème), le Roumain Victor Hanescu (44ème), le Polonais Lukasz Kubot (48ème), l’Allemand Florian Mayer (53ème), le Français Richard Gasquet (54ème), l’Italien Fabio Fognini (57ème) et bien sûr l’armada espagnole conduite par Albert Montanes (29ème), Guillermo Garcia-Lopez (47ème) et Carlos Moya (52ème). Sachant que le titre 2009 a été remporté par un Ibérique, Juan Carlos Ferrerro, l’ex-n :1 mondial qui avait fait ses premières sorties dans la cour des grands ici même sur le Central d’Al Amal, baptisé désormais court Mohammed Mjid en hommage à un homme qui a tant donné au tennis national.
De la participation marocaine, c’est la première fois que l’on a eu droit à un langage qui coupe court avec des propos stéréotypés qui n’ont servi en rien les joueurs du cru. Pour le président de la FRMT, Fayçal Laaraîchi, le Grand Prix Hassan II est un tournoi relevé et il est difficile pour les joueurs marocains classés au-delà de la 300ème place de pouvoir rivaliser avec des tennismen du top 100 et encore moins de gagner en expérience. Voilà une décision prise pour mettre un terme à la guéguerre des wild cards octroyées souvent à des joueurs qui peinent à honorer cette invitation, se faisant éliminer dès le tour de chauffe.
L’autre argument sorti par le nouveau patron du tennis marocain mettant les principaux concernés, les joueurs s’entend, dans leurs petits souliers, consiste en leur piètre prestation dans les tournois Challengers. Et de préciser que le circuit marocain offre aux joueurs nationaux pas moins de onze tournois, sept Futures et quatre Challengers. Des épreuves qui, au cas où ils seraient bien négociés en accédant aux tours avancés, peuvent permettre auxdits joueurs de glaner des points ATP et d’intégrer le cercle des 150 premiers joueurs mondiaux.
Pour le moment, le meilleur joueur marocain est le Fédalo-ruciste, Reda El Amrani, classé 260ème. Et c’est lui qui aura droit au premier sésame pour le tableau final, selon la DTN qui a vu en lui le joueur auteur de bonnes performances, dont la meilleure reste un deuxième tour à l’étape de Meknès !
Quant à la deuxième wild card, elle sera attribuée à Younès El Aynaoui qui, après l’Open de Doha, a choisi Casablanca pour faire ses adieux officiels au tennis. A ce propos, le champion marocain, vainqueur de cinq tournois ATP dont le GP Hassan II, s’est dit fier et honoré de faire sa dernière apparition dans un Central devant son public. Et de préciser que même s’il manque de compétition, il tâchera de donner le meilleur de lui-même face à des joueurs du top 100.
Pour la troisième wild card, tout porte à croire qu’elle ne sera pas marocaine et il se laisse entendre qu’elle ira au Français Paul Henri Mathieu.
A signaler en dernier lieu, que d’après les nouvelles règles de l’ATP Tour, les quatre premières têtes de série du tableau final seront exempts du tour préliminaire, alors que les perdants au dernier tour des qualifs auront droit à des points et à une récompense pécuniaire.