-
Interpellation à Tanger d’un ressortissant portugais faisant l’objet d’une notice rouge d’Interpol
-
Mimoun Azzouz, une compétence marocaine au service de la thérapie génique au Royaume-Uni
-
Un Marocain primé au Salon international des inventions d'Adana
-
Les produits du terroir marocains, vedettes des "Rencontres de la diplomatie culinaire France-Maroc"
-
Ali Haddadi, l’art de fabriquer des fusils de Tbourida
Mme Kakabadse s’est dite, dans un récent entretien accordé à l’agence de presse espagnole EFE, totalement convaincue du fait que les objectifs de la COP 21 à Paris seront atteints, jugeant, toutefois, qu’ils restent "insuffisants".
C’est pour cela, a-t-elle poursuivi, que la COP 22 qui se tiendra au Maroc devra servir à réaffirmer les engagements et à concrétiser les changements à adopter par la communauté internationale en matière de lutte contre les changements climatiques.
"L’accord de Paris n’est pas suffisant. Nous devons être plus stricts et plus ambitieux en matière de réduction des émissions (de gaz à effet de serre) et de lutte contre les changements climatiques pour éviter de grands drames et de grandes crises", a fait observer Mme Kakabadse.
Elle a mis l’accent, dans ce sens, sur l’importance de la promotion de l’investissement dans les énergies renouvelables, ajoutant que plusieurs grands investisseurs à travers le monde ont déjà commencé à s’intéresser à ce secteur comme source de bénéfices aussi.
Mme Kakabadse a relevé en outre le rôle des citoyens du monde qui "peuvent faire beaucoup de choses" pour réduire les gaz à effet de serre, à travers la baisse du nombre de véhicules en circulation dans les rues ou la diminution de la consommation de l’eau, en passant par l’amélioration de leurs habitudes de consommation.
"Je crois que nous devrions être plus exigeants au moment de choisir nos représentants, de manière à s’assurer de donner notre appui à des dirigeants qui soient conscients de leurs responsabilités envers la planète", a-t-elle souligné dans le même cadre.
Mme Kakabadse a insisté enfin sur la nécessité de continuer de travailler pour que les hommes politiques assimilent bien la problématique du climat et ne prennent pas des décisions erronées dans ce domaine.