-
CAF : Le Maroc a toujours prouvé sa capacité à organiser des compétitions d'envergure mondiale
-
Florentino Pérez reconduit à la tête du club
-
Botola Pro D1: Le Difaâ El Jadida s’incline à domicile face au Wydad de Casablanca
-
Ligue des champions: L’AS FAR fait match nul chez le Mamelodi Sundowns et termine en tête du groupe B
-
Hero Dubai Desert de golf : Le Marocain Adam Bresnu passe le cut, performance inédite pour un joueur arabe
Après un faux départ en joutes continentales et une moisson de deux points sur les neuf possibles, le Wydad, dos au mur, est dans l'obligation de gagner son match contre les Maliens de Djoliba (CAF Cup), samedi, pour "reprendre confiance et ne pas vaciller au pire moment", relancer ses espoirs d'aller le plus loin dans cette coupe et succéder aux MAS et FUS.
Certes après "la gifle" de Bamako, les joueurs ont bien réagi avec une qualification "poussive" en Coupe du Trône dans l'antre des Phosphatiers de l'OCK, une victoire synonyme d'accalmie face aux appels de plus en plus insistants au limogeage de Benito Floro, qui reste, toutefois, attendu au tournant d'une défaite.
L'équipe, qui aborde le nouvel exercice avec un effectif quasi identique, n'a connu que peu de mouvements cet été avec l'arrivée surtout de jeunes pousses de la sélection juniors, de l'international olympique Oussama ElGhrib, Abderrazak Lemnasfi et de l'Ivoirien Bobley Anderson. Reste pour Floro à en concocter le bon mélange, la recette gagnante.
Floro, pour qui "le champion ne se dessine qu'en phase retour de la saison", a retardé les recrutements pour combler les postes "défaillants" et où les attentes sont fortes au mercato hivernal.
"L'arme fatale", le Congolais Fabrice N'guessi Ondama, qui réembarque pour trois ans à bord du navire wydadi après un passage non concluant de six mois au club saoudien d'Al Ittihad, n'a pas été du safari africain des Rouge et Blanc et n'est qualifié que pour les compétitions locales.
Ce retour combiné avec l'atterrissage de l'ex international Omar Nejdi devront compenser ou, pour le moins, faire oublier le départ-retour du pilier de la ligne offensive Mohcine Iyajour chez les voisins du Raja. Ces renards des surfaces auront pour tâche de réduire le nombre des gâchis, d'être plus tranchants, plus percutants et de concrétiser le plus possible pour enflammer les gradins.
Mais c'est la défense qui donne du tournis à l'Espagnol Benito Floro. L'axe central a surtout péché par trop de perméabilité, une contrariété que doit résoudre urgemment le coach et cela dépend du recrutement d'un ou deux éléments expérimentés, insiste-t-il.
La blessure grave du jeune Ayoub Qassimi, éloigné plusieurs mois des terrains, ajoutée à la reprise repoussée d'Ayoub El Khaliqi n'arrangent pas trop les choses sur les flancs d'autant que les montées de ce dernier, qui lézardait les défenses adverses, privent les attaquants de pointe d'un serveur de caviar et d'un buteur à l'occasion.
Floro a eu le temps de construire son groupe depuis son arrivée fin janvier dernier en préférant bâtir le travail sur le moyen terme et la continuité de la jeunesse, des pièces alternatives, au détriment de cadres "indéboulonnables" offrant, entre autres, aux Ajeddou, Kaddioui et Skouma d'aller monnayer ailleurs leurs services. Mais les résultats peinent à suivre, ce qui risque de grossir encore le nombre des détracteurs. "L'équipe a besoin d'une rampe de lancement pour progresser dans le jeu et démarrer la saison sur de bonnes bases". Et pour cela, elle doit dévoiler un "autre état d'esprit" au niveau de l'animation offensive et une solidité à la dernière ligne. Elle doit se rassurer dès les premières rencontres afin de prévenir le "naufrage", renforcer son capital confiance et surtout de redorer le blason quelque peu terni par la campagne africaine. Le Wydad ne voudrait, pour rien au monde, rater l'opportunité de devenir aussi "mondialiste", à l'instar du frère ennemi Raja, en s'adjugeant le titre de champion national qualificatif pour les Mondiaux de clubs 2013.