-
À Sète, Mustapha Jmahri explique l’identité maritime d’El-Jadida
-
Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
-
La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
-
"Le plus grand mariage du monde", un spectacle célébrant les traditions marocaines le 7 décembre prochain à Casablanca
D’aucuns diraient que le jeune prodige de la chanson a trouvé la piste bien balisée, par son père, Hassan Mégri, ce qui n’est ni faux ni vrai. Son travail est basé d’abord sur ses études académiques de la musique qu’il a suivies avec persévérance depuis son jeune âge.
Il a bien vécu sous les ailes des anciennes productions de sa famille, puisqu’il reprenait souvent les chansons connues telles que Lili twil, Didam dam, Ya mraya. Ensuite, il a volé de ses propres ailes en produisant ses tubes. Nasroullah persiste et signe : «Certes, le fait de naître dans une famille d’artistes est d’un grand apport pour tout jeune artiste, mais je veux bien désormais suivre mon propre chemin … ».
Et ce ne sont pas ses prestations un peu partout au Maroc qui le contredisent. Le challenger de la World music arab, s’étant produit avec brio aux Festivals, Mawazine ( Rythmes du Monde), des musiques sacrées de Fès, Timitar d’Agadir, du Rai d’Oujda, de Ouarzazate, de Zagora, et au Festival international des arts et de la culture «Eté des Oudayas».
Ce n’est que le début pour lui, mais il compte continuer sa saga de concerts itinérants à travers le Royaume, accompagné du guitariste virtuose Oussama, du fin bassiste Mehdi, du super batteur Mohcine et du frénétique organiste Ali et enfin Said le roi de la percussion. Autant d’éléments homogènes pour donner et annoncer la couleur de Nasr Mégri band. Certes, le flambeau du groupe légendaire des Mégri, souhaite satisfaire le feeling musical de ses fans, en interprétant des œuvres musicales inédites, avec un clin d’œil à quelques titres du répertoire des Mégri. Prestige oblige !