A l'inverse de Roger Federer la veille, Rafael Nadal a passé une première journée tranquille mardi à Wimbledon, où il a balayé le jeune Japonais Kei Nishikori en trois sets dans son premier match sur le Central londonien depuis l'inoubliable finale de 2008 gagnée contre le Suisse.
L'an passé, l'Espagnol n'avait pas pu défendre son titre à cause de genoux récalcitrants. Mais en garçon pragmatique, il ne s'est pas laissé submerger par l'émotion en foulant de nouveau l'herbe du célèbre stade. "J'avais trop à faire pour penser à il y a deux ans", a dit le N.1 mondial, qui n'avait pas oublié les problèmes que lui avait posé Nishikori sur le gazon du Queen's juste avant cette mémorable quinzaine (victoire en trois sets). Il n'y a pourtant pas eu l'ombre d'un suspense, même lorsque le Japonais de 20 ans a très brièvement débreaké au milieu du troisième set. Nadal était beaucoup trop solide au service (8 aces) et du fond du court (moins de 6 fautes par set) pour lui laisser la moindre chance (6-2, 6-4, 6-4).
Les bonnes nouvelles s'accumulent depuis quelques jours pour l'Espagnol. Rassuré par le début de rétablissement de la "Roja" au Mondial, cet insatiable fan de foot, qui n'avait pas manqué un seul match à la télévision jusqu'à son entrée en lice, n'est probablement pas fâché non plus d'avoir vu son chemin se dégager nettement par rapport à ce que le tirage au sort lui réservait. Ainsi, après le forfait dimanche du talentueux Letton Ernests Gulbis, l'adversaire qui lui était promis au troisième tour, c'est son rival le plus probable au second, James Blake, qui a disparu d'entrée, battu par le Néerlandais Robin Haase. Reste à savoir s'il s'agit vraiment d'une affaire car l'Américain, tombé à la 110e place mondiale, n'est plus le joueur qu'il était en 2005 et 2006 lorsqu'il battit Nadal trois fois de suite à l'US Open, à Indian Wells et au Masters. "Haase a eu des blessures, mais il est très dangereux au service. Ce sera difficile de le breaker", a prévenu le Majorquin.
Le tableau masculin a perdu son premier top 10, Fernando Verdasco, battu par l'Italien Fabio Fognini, mais dans l'ensemble les favoris se sont mieux comportés que lors de la journée d'ouverture, marquée par les galères en cinq sets de Federer face au Colombien Alejandro Falla et de Novak Djokovic contre le Belge Olivier Rochus. Andy Murray s'est rapidement remis d'un break concédé dans la première manche pour renvoyer chez lui le Tchèque Jan Hajek 7-5, 6-1, 6-2 en 1h 41 min. Le finaliste de Roland-Garros, Robin Soderling, a mis encore moins de temps (1h 18 min), pour expédier l'Américain Robby Ginepri (6-2, 6-2, 6-3). En revanche les vedettes féminines de la quinzaine parisienne ont complètement raté la transition entre la terre battue et le gazon. Après Francesca Schiavone lundi, c'est sa victime en finale, l'Australienne Samantha Stosur, qui a quitté Wimbledon dès le premier tour, sortie par l'Estonienne Kaia Kanepi 6-4,6-4.
L'an passé, l'Espagnol n'avait pas pu défendre son titre à cause de genoux récalcitrants. Mais en garçon pragmatique, il ne s'est pas laissé submerger par l'émotion en foulant de nouveau l'herbe du célèbre stade. "J'avais trop à faire pour penser à il y a deux ans", a dit le N.1 mondial, qui n'avait pas oublié les problèmes que lui avait posé Nishikori sur le gazon du Queen's juste avant cette mémorable quinzaine (victoire en trois sets). Il n'y a pourtant pas eu l'ombre d'un suspense, même lorsque le Japonais de 20 ans a très brièvement débreaké au milieu du troisième set. Nadal était beaucoup trop solide au service (8 aces) et du fond du court (moins de 6 fautes par set) pour lui laisser la moindre chance (6-2, 6-4, 6-4).
Les bonnes nouvelles s'accumulent depuis quelques jours pour l'Espagnol. Rassuré par le début de rétablissement de la "Roja" au Mondial, cet insatiable fan de foot, qui n'avait pas manqué un seul match à la télévision jusqu'à son entrée en lice, n'est probablement pas fâché non plus d'avoir vu son chemin se dégager nettement par rapport à ce que le tirage au sort lui réservait. Ainsi, après le forfait dimanche du talentueux Letton Ernests Gulbis, l'adversaire qui lui était promis au troisième tour, c'est son rival le plus probable au second, James Blake, qui a disparu d'entrée, battu par le Néerlandais Robin Haase. Reste à savoir s'il s'agit vraiment d'une affaire car l'Américain, tombé à la 110e place mondiale, n'est plus le joueur qu'il était en 2005 et 2006 lorsqu'il battit Nadal trois fois de suite à l'US Open, à Indian Wells et au Masters. "Haase a eu des blessures, mais il est très dangereux au service. Ce sera difficile de le breaker", a prévenu le Majorquin.
Le tableau masculin a perdu son premier top 10, Fernando Verdasco, battu par l'Italien Fabio Fognini, mais dans l'ensemble les favoris se sont mieux comportés que lors de la journée d'ouverture, marquée par les galères en cinq sets de Federer face au Colombien Alejandro Falla et de Novak Djokovic contre le Belge Olivier Rochus. Andy Murray s'est rapidement remis d'un break concédé dans la première manche pour renvoyer chez lui le Tchèque Jan Hajek 7-5, 6-1, 6-2 en 1h 41 min. Le finaliste de Roland-Garros, Robin Soderling, a mis encore moins de temps (1h 18 min), pour expédier l'Américain Robby Ginepri (6-2, 6-2, 6-3). En revanche les vedettes féminines de la quinzaine parisienne ont complètement raté la transition entre la terre battue et le gazon. Après Francesca Schiavone lundi, c'est sa victime en finale, l'Australienne Samantha Stosur, qui a quitté Wimbledon dès le premier tour, sortie par l'Estonienne Kaia Kanepi 6-4,6-4.
Tirage au sort de la CAN Maroc-2025
