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L’administration de Trump a ainsi déclaré une guerre commerciale à outrance contre l’Iran. Dans son discours, Mike Pompeo a, en effet, menacé la république islamique «de sanctions financières les plus drastiques de l’histoire», sauf si celle-ci renonce à toutes ses activités nucléaires, à son programme de missiles balistiques, ainsi qu’au soutien de ses alliés régionaux. Un discours où prédominait la rhétorique de la menace.
Pompeo a aussi déclaré que les Etats-Unis vont collaborer avec leurs partenaires internationaux pour prévenir «les agressions iraniennes» et « défendre le peuple iranien».
Son intervention survient des semaines après que Trump a annoncé de sortir de l’accord iranien et ordonné la réimposition de sanctions à ce pays. Les entreprises investissant en Iran ont eu droit à un délai de six mois tout au plus pour cesser toutes leurs activités en Iran ou bien elles feront l’objet de sanctions elles aussi.
La liste des demandes de Pompeo pour la république islamique est assez longue. Elle contient douze demandes : mettre fin à son programme de missiles balistiques, arrêter tout soutien aux groupes terroristes comme le Hezbollah et cesser ses activités dans la région notamment en Irak et en Syrie.
Le contenu des demandes coïncidait avec ce que les critiques du deal iranien lui ont toujours reproché.
Plusieurs éléments cités par Pompeo faisaient partie des critiques adressées le 30 avril dernier à l’Iran par le premier ministre israélien Netanyahu qui avait notamment accusé Téhéran d’avoir menti à propos de son programme nucléaire.
L’Iran a déclaré vouloir respecter ses engagements tant que les autres pays signataires garantiront les investissements qui vont relancer son économie. Les pays signataires de l’accord avec Téhéran tels que la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont déclaré vouloir le respecter tout comme la Chine et la Russie. La semaine dernière la commission européenne a déclaré vouloir adopter de nouvelles règlementations et mesures pour aider les entreprises européennes sanctionnées et alléger ainsi le poids de ces sanctions.
Cependant, il faut préciser que les sanctions appliquées aux entreprises vont signifier que celles-ci se verront dans l’incapacité d’avoir des activités commerciales avec les Etas Unis et perdre ainsi l’accès au système financier américain, c’est-à-dire, choisir de faire du commerce aux Etats-Unis, un pays dont l’économie compte 18 trillions de dollars, ou l’Iran dont l’économie compte 400 billions de dollars, le choix qui s’impose est assez évident…
L’incapacité des pays européens à faire poids alimente la tendance «isolationniste» américaine. Angela Merkel, chancelière allemande, l’a résumée dans une phrase : «l’Europe doit prendre son destin en main».