Driss Lachguar a loué la position claire de la France concernant le dossier de nos provinces sahariennes et le rôle crucial qu’elle a joué devant le Conseil de sécurité de l’ONU
-
Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Durant cette rencontre à laquelle ont assisté des membres de la direction du parti et des responsables de l’ambassade de France à Rabat, Driss Lachguar a loué la position claire de la France concernant le dossier de nos provinces sahariennes et le rôle crucial qu’elle a joué devant le Conseil de sécurité de l’ONU lors du débat sur la résolution afférent à notre intégrité territoriale.
Pour sa part, Elisabeth Guigou a révélé quelques-uns des attendus relatifs à ce soutien tant au niveau du côté gouvernemental que du P.S français qui, dans le cas d’espèce, se rejoignent en ce qui concerne les répercussions du dossier saharien sur les enjeux géopolitiques régionaux.
Les deux parties ont, par la suite, évoqué la situation politique dans les deux pays, suite à quoi la responsable française a manifesté un grand intérêt quant aux préparatifs initiés par le parti de la Rose en vue d’occuper la place qui lui sied lors des prochaines législatives.
A ce propos, le Premier secrétaire a décliné la vision de l’USFP concernant ce scrutin et sa participation active à la mise à niveau du système électoral dans son ensemble ainsi que sa disposition au niveau politique et organisationnel à assumer ses responsabilités dans cette conjoncture difficile.
Les deux parties ont, par la suite, évoqué la question entre l’USFP et le P.S français avant de se mettre d’accord sur l’opérationnalisation d’une nouvelle approche à même de hisser ces relations à un niveau institutionnel en vue de consolider la coopération bilatérale et de la rendre pérenne.
Il convient de rappeler qu’Elisabeth Guigou est née le 6 août 1946 à Marrakech où elle a fait ses études jusqu’au baccalauréat, avant de les poursuivre à Rabat puis en France. De cette époque, elle écrira sur son blog officiel : «Les 18 premières années de ma vie au Maroc font que je me sens marocaine presqu’autant que française».
Les élections présidentielles de 1965 (où François Mitterrand mit Charles de Gaulle en ballottage) ont signé son premier engagement politique à gauche. Elle a alors adhéré à la Convention des institutions républicaines, puis au PSU de Michel Rocard dans les années 1970 et enfin au PS à partir de 1973.
A la veille de la cohabitation de 1986, le Président Mitterrand l’a nommée à la tête du très stratégique «Secrétariat général de la coordination interministérielle» (SGCI) qui coordonne la politique européenne des différents ministères français, avant toute réunion à Bruxelles.
En 1990, le Président Mitterrand l’a nommée ministre déléguée aux Affaires européennes.
Elue députée européenne en 1994, elle a présidé la délégation socialiste française au Parlement européen.
Après avoir activement participé à la campagne présidentielle de 1995, elle a intégré l’équipe de Lionel Jospin à la direction du Parti socialiste, où elle a assumé les fonctions de Secrétaire nationale aux questions sociales.
Lors des élections législatives de 1997, elle a été élue députée du Vaucluse. Lionel Jospin devenu Premier ministre, l’a alors choisie comme ministre de la Justice et lui a permis de devenir ainsi la première femme Garde des Sceaux de l’histoire française.
D’octobre 2000 à mai 2002, elle a exercé les fonctions de ministre de l’Emploi et de la Solidarité.
Elle s’est, par la suite, présentée aux élections législatives de 2002 en Seine-Saint-Denis et a été élue députée de la 9ème circonscription avant de rempiler en 2007.
En juin 2012, elle a été élue députée dans la 6ème circonscription de Seine-Saint-Denis. Première femme nommée à la tête d'un ministère régalien en France, elle est aussi la première femme à avoir été élue présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, poste qu’elle occupe jusqu’à aujourd’hui.