Le royaume saoudien, frappé il y a une dizaine de jours par des attentats meurtriers, assure la France "amie" de sa "solidarité et de sa coopération pour affronter ensemble les actes terroristes sous toutes leurs formes", a ajouté le porte-parole, cité par l'agence Spa.
A Abou Dhabi, le ministre des Affaires étrangères Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a "dénoncé un crime ignoble" et fait part de "la totale solidarité et du soutien" de son pays à la France "dans toutes les mesures qu'elle entreprend".
L'Arabie Saoudite et les Emirats sont avec la France membres de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.
En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fait face à des attentats jihadistes, a réaffirmé "la pleine solidarité de l'Egypte avec la France amie" et le soutien de son pays "aux efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme".
De son côté, le grand mufti d'Egypte Shawki Allam a qualifié l'assaillant de Nice d'"extrémiste qui marche dans les pas du diable. L'islam n'a jamais appelé à faire couler le sang".
L'Union des mosquées de France condamne avec la plus grande vigueur
Dans un communiqué, l’UMF exprime sa compassion et sa solidarité totale à l’égard des victimes et de leurs familles durement frappées par l’horreur de ce carnage odieux et souhaite un prompt rétablissement aux blessés, appelant les musulmans de France à faire de la prière du vendredi, un moment de recueillement à la mémoire de toutes les victimes et à se rapprocher des centres de collecte de sang pour faire un don en solidarité avec les blessés.
"Le mode opératoire de cet attentat abject, régulièrement évoqué par le groupe terroriste Daech, nous rappelle une fois de plus que la lutte contre le terrorisme doit mettre dans ses priorités l’éducation et la prévention des jeunes dont certains sont aujourd’hui transformés en instruments et armes du terrorisme", relève l’UMF.