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entamée voilà une semaine, nous consacrons aujourd’hui cet écrit à l’infrastructure.
En effet, ce volet est d’une grande importance pour le développement, et à plus forte raison au niveau de la filière équine. La stratégie de développement de la filière se doit d’accorder l’intérêt à l’axe infrastructure qu’il mérite, notamment au niveau des régions qui ont une histoire avec les chevaux et qui requièrent une place primordiale pour accompagner les éleveurs et les propriétaires de chevaux.
Quand on parle d’infrastructures, il s’agit des haras régionaux et provinciaux qui doivent non seulement être dotés de constructions adéquates mais également d’étalons à haute valeur génétique, de ressources humaines formées aux dernières techniques et de centres régionaux pour la mise en place de semence congelée et transfert d’embryons.
Si cette technique est retenue par la SOREC comme moyen de développement de la filière, il faut dans ce cas permettre aux petits et moyens éleveurs d’accéder aux dernières techniques sous peine de voir un seul éleveur ou deux s’accaparer les dernières techniques au détriment des autres.
Quand on parle d’infrastructures, on a constaté qu’un nombre très élevé de chevaux meurent au Maroc par une simple colique (y compris des étalons payés très cher par la SOREC), en l’absence totale de clinique équine. Certes, une clinique a été construite à Rabat, mais une seule est-elle suffisante ? Car même au niveau de celle-ci la problématique de l’accessibilité est posée ainsi que celle du transport en cas d’urgence.
L’on sait qu’il y a des accidents concernant les chevaux de course à l’entrainement. Parce que l’essentiel pour les propriétaires et entraîneurs est de préparer leurs chevaux dans les champs et non sur des pistes aménagées pour cet exercice. Même la décision simple telle que, la préparation de la forêt de Bir Jdid pour utiliser les par-feux en tant que piste n’a pas été réalisée. Bir Jdid et la région d’El Jadida, sont le berceau des chevaux de course et une grande région chevaline, à telle enseigne que Sa Majesté en a fait la capitale du cheval et que le Salon du cheval d’El Jadida, grâce à la sollicitude Royale et à l’action de l’Association du Salon d’El Jadida, occupe une place d’exergue sur l’échiquier international. Le projet présenté initialement au Souverain prévoyait tout un complexe équin aux environs d’El Jadida. En plus de l’actuel palais des expositions dédié au cheval qui est une fierté pour le Maroc, le projet initial prévoyait qu’un complexe d’entraînement des chevaux, une clinique équine et d’autres infrastructures. On rêvait même de terrains de polo pour recevoir les équipes désireuses de se préparer dans un environnement favorable en mixant cette offre avec celle de l’établissement hôtelier Mazagan, mitoyen au complexe équin.
Au lieu de faire d’El Jadida la plaque tournante du cheval, on a opté pour d’autres choix. Les moyens dont dispose la SOREC, générés par le PMU français et les paris marocains, se doivent d’être utilisés au profit de l’ensemble des races et d’une infrastructure au service des éleveurs et propriétaires de chevaux ainsi que pour le développement de différents usages à même de préserver la ruralité marocaine et de fixer la population dans son milieu pour freiner un éventuel exode vers les villes. Le développement de la filière équine peut également servir l’économie rurale d’autres régions où l’élevage des chevaux est prépondérant.
A suivre