-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Si elle était avérée, cette visite serait historique: il s'agirait de la première à l'étranger de Kim Jong Un depuis qu'il a succédé à son père Kim Jong Il fin 2011. Elle constituerait aussi un retour spectaculaire de la diplomatie chinoise sur le devant de la scène avant un possible sommet Kim-Trump.
Alors que la Chine applique les sanctions internationales contre le programme nucléaire nord-coréen, Kim Jong Un n'a encore jamais officiellement rencontré le président chinois Xi Jinping, les deux pays étant pourtant des alliés historiques.
La Chine a paru marginalisée par l'annonce d'un prochain sommet entre M. Kim et le président américain Donald Trump, après des mois de rhétorique guerrière entre Pyongyang et Washington. Si Kim Jong Un se trouve bien à Pékin, cela remettrait clairement la Chine au centre du jeu diplomatique.
"Les Chinois s'inquiètent d'être mis à l'écart au cas où les Nord-Coréens passeraient un accord avec les Américains qui ne refléterait pas nécessairement les intérêts de la Chine", observe le sinologue Bill Bishop qui publie la lettre d'information Sinocism. Pour Kim Jong Un, venir à Pékin serait une façon de s'assurer du soutien chinois avant de se retrouver face à Donald Trump.
"Kim Jong Un n'est rien sans la Chine", observe à Pékin le politologue indépendant Hua Po. "Il sait qu'il ne peut pas s'en sortir sans la Chine et qu'il est impossible de faire confiance aux Américains".
Mais conformément à une tradition bien établie, Pékin se refusait à confirmer la visite du dirigeant nord-coréen, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying, se contentant mardi après-midi de promettre des informations le moment venu.
La Chine et la Corée du Nord "ont une tradition de relations amicales et nous maintenons des contacts normaux", s'est-elle bornée à indiquer lors d'une conférence de presse régulière. Presqu'au même moment, des journalistes de l'AFP ont vu un convoi officiel se diriger vers la gare de Pékin. L'agence de presse japonaise a ensuite affirmé qu'un train qui aurait amené M. Kim à Pékin avait quitté la gare, à peine 24 heures après son arrivée dans la capitale chinoise.
La télévision japonaise NNN a diffusé lundi des images d'un train vert aux bandes jaunes entrant en gare, similaire à celui qu'empruntait Kim Jong Il qui n'aimait pas prendre l'avion et voyageait à bord d'un train blindé.
Ses visites à Pékin étaient systématiquement révélées par les médias chinois a posteriori, une fois que le dirigeant avait regagné son pays.
Devant la gare de Pékin, un témoin a confirmé un déploiement exceptionnel des forces de l'ordre lundi après-midi.
"C'était très inhabituel. Il y avait beaucoup de policiers dehors et le long de la route devant la gare", a indiqué le vendeur d'un magasin situé à proximité. "L'intérieur de la gare était bloqué aussi", a-t-il raconté à l'AFP.
Mardi matin, la sécurité était draconienne devant la résidence diplomatique de Diaoyutai, où Kim Jong Il descendait lors de ses visites à Pékin. Un photographe de l'AFP a vu un convoi officiel sortir de la résidence sous escorte policière.