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En effet, suite aux graves déclarations faites dernièrement par le dénommé cheikh Abounaim, Mohamed Tijini a rendu public un communiqué dans lequel il a souligné «qu’il a été surpris par l’attitude du gouvernement qui n’a pas publié de communiqué à ce propos et à ses discours takfiristes visant d’autres personnes intègres de ce pays». Il s’est dit également surpris des propos de ce salafiste qui n’a pas hésité à «qualifier les juifs marocains de descendants des singes et des porcs».
Tout en annonçant «qu’il s’attendait à ce que le ministre de la Justice enclenche une poursuite judiciaire contre Abounaim, Mohamed Tijini «condamne l’attitude du gouvernement qui ne se soucie guère de la prolifération inquiétante et notoire au sein de la société de la pensée de la haine et de l’extrémisme».
De ce fait, et suite à cette attaque et dont les échos se font sur les réseaux sociaux de la part des disciples d’Abounaim qui ne tarissent pas d’injures et de menaces à l’encontre du journaliste, Mohamed Tijini appelle le ministre de la Justice à intervenir d’urgence en vue de mettre fin à ces agissements et de poursuivre cet apôtre de la haine devant la justice.
«J’interpelle les ministres de la Justice et de l’Intérieur quant à leurs responsabilités dans toute atteinte à ma personne », a-t-il souligné. Et de conclure qu’il se préserve le droit de prendre les mesures juridiques appropriées pour la sauvegarde de sa dignité et de sa personne.
Rien ne laisse croire que le type penserait à s’assagir. La preuve, c’est qu’il a récidivé dans l’enceinte du tribunal de première instance de Casablanca, lundi dernier, où il devait comparaître suite à la plainte déposée par les responsables de 2M. Avec l’effronterie qu’on lui connaît, il a écarté toute éventualité de réconciliation: « Il ne peut y avoir de réconciliation finale que selon la chariaa. Qu’ils fassent repentance devant Dieu et qu’ils renoncent à toute forme d’athéisme et de remise en cause de la religion. Il ne peut y avoir également de dialogue s’ils ne se repentent pas et ne reprennent pas le droit chemin ».
Il y a lieu de rappeler que son procès dans lequel il est poursuivi pour outrage à corps constitué et diffamation a été renvoyé au 3 octobre prochain.