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Les artistes souhaitant participer à cette édition doivent envoyer leurs candidatures via le site électronique du festival www.visaformusic.com, précisent les organisateurs dans un communiqué.
Cette année, une trentaine d'artistes/groupes d’Afrique et du Moyen-Orient seront sélectionnés par un jury composé de personnalités de la culture et du monde de la musique, fait savoir le communiqué.
Cette édition de Visa for Music sera "une expérience nouvelle et unique", puisqu'elle va proposer des concerts, conférences live et une transmission digitale, comme elle va jeter la lumière sur la musique et les musiciens d'Afrique et du Moyen-Orient, a souligné la même source.
Né du paradoxe entre le dynamisme important de la création artistique en Afrique et au Moyen-Orient et l’absence de visibilité de ses artistes, Visa For Music s’est donné pour mission de leur offrir une véritable tribune d’expression, soulignent les organisateurs.
Evénement fédérateur, ce festival représente à ce jour un tremplin de choix pour ses artistes, car il favorise les opportunités de rencontres, contribue à leur donner de la visibilité et à recevoir la reconnaissance qu’ils méritent, relèvent les organisateurs.
"Visa for Music" a l’ambition pour cette année encore de confirmer son rôle de rendez-vous incontournable pour les artistes et les professionnels de la filière musicale venus du monde entier : entre autres des programmateurs, agents, labels, institutions culturelles, fondations, médias et formateurs, a ajouté la même source.
Bouillon de culture
Un concert de musique soufie, animé par l'artiste maroco-néerlandaise Karima El Fillali, sera organisé jeudi prochain à la Villa des arts de Rabat, en partenariat avec l’ambassade du Royaume des Pays-Bas à Rabat et l’Institut néerlandais au Maroc (NIMAR).
Karima El Fillali a découvert le chant, la musique baroque et l’église avec sa mère, tandis que son père lui a présenté l’Islam et sa collection de cassettes de musique marocaine, a indiqué la Fondation Al Mada dans un communiqué.
"C’est ainsi qu’elle a découvert la musique folklorique de son pays d’origine, les récitations coraniques et la voix incroyable de la plus grande diva d’Égypte : Oum Kalthoum", lit-on dans le communiqué.
“Plus tard, elle s’est tellement passionnée pour l’héritage de son père et ses traditions spirituelles et musicales qu’elle a finalement entrepris un voyage au Maroc”, relève le communiqué, précisant qu’elle a commencé à étudier l’arabe et à s’immerger dans tout ce qui touchait aux chants Gnawa et aux techniques de chant lyrique arabe.
Lorsqu’elle a enfin trouvé un maître - un grand maître et chanteur soufi -, elle s’est consacrée à l’étude de l’art du tarab : une musique qui transporte l’auditeur dans un état d’extase et dans une expérience de quelque chose de plus grand que soi.
De retour aux Pays-Bas, Karima a appliqué ce qu’elle avait appris et est rapidement devenue connue pour ses hommages authentiques à Oum Kalthoum et pour son travail plus expérimental, souvent caractérisé par des influences culturelles d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient.
Elle a collaboré avec des artistes de renom tels que la diva malienne Oumou Sangare et le maître Gnawa marocain Mahmoud Guinea et a reçu un Prix d’honneur du ministre de la Culture du Maroc pour sa contribution culturelle au pays.