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«Les troupes du régime bombardent Daraya, Beit Sahem, Al-Mleha et Mouadamiyat al-Cham», des localités du sud de la capitale, a expliqué l’OSDH qui s’appuie sur un large réseau de militants et de médecins.
L’ONG a également fait état de violents affrontements entre insurgés et soldats à Daraya, au sud-ouest de Damas, où sont massés d’importants renforts de l’armée qui tente depuis des semaines de reprendre ce bastion rebelle.
A Damas même, des affrontements avaient lieu dans le quartier de Barzé (nord-est), selon l’OSDH.
L’armée a récemment concentré ses opérations sur les banlieues de Damas, où la rébellion a installé des bases-arrière d’où elle lance des attaques contre la capitale.
A Alep (nord), des combats faisaient rage près d’un siège des services de renseignements, selon l’OSDH.
Samedi, les violences avaient fait 95 morts —33 civils, 39 rebelles et 33 soldats—, d’après la même source.
Plus de 60.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début, en mars 2011, d’une révolte populaire qui s’est depuis transformée en guerre civile.
La Russie, l’un des derniers soutiens du régime syrien, a appelé samedi à lancer un processus de transition politique sans ingérence extérieure en Syrie où la spirale de violences a encore fait des dizaines de morts.
Devant l’escalade continue des combats entre soldats et rebelles, la Suisse a fait part de son intention d’envoyer lundi au Conseil de sécurité de l’ONU une pétition signée par 52 pays réclamant la saisie de la Cour pénale internationale pour les crimes de guerre commis en Syrie.
Vendredi, après une réunion à Genève avec des émissaires russe et américain, le médiateur international Lakhdar Brahimi a affirmé que tous trois étaient d’accord pour appeler à la formation d’un gouvernement réunissant toutes les parties en conflit et ayant «les pleins pouvoirs exécutifs».