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La menace de grève est donc bien réelle cette fois suite à l’indifférence du Groupement des pétroliers du Maroc devant les revendications de la Fédération des commerçants des carburants. Les gérants des stations-service qui s’estiment lésés, montent encore une fois au créneau pour réclamer justice, un dialogue sérieux et le respect des conventions établies par les parties concernées au sujet des impôts et du renouvellement des contrats que veulent imposer les groupes pétroliers de distribution au Maroc. Et devant la sourde oreille du gouvernement, ils se disent proches d’une grève imminente. «Il ne s’agit pas d’une menace mais d’une réaction logique devant l’impasse que nous imposent les groupes pétroliers. Nous voulons protéger nos commerces comme tous les autres secteurs et nous réclamons le respect et l’application de la convention de 1997 de laquelle les pétroliers tentent de se désengager et ne respectent nullement», a déclaré Zakaria, secrétaire général de la Fédération des commerçants des carburants au Grand Casablanca. «On veut nous imposer un contrat qui date du début de l’indépendance. C’est inacceptable», affirme non sans colère l’un des gérants d’une station-service. En effet, la Fédération condamne vivement le comportement des compagnies de distribution au sujet des contrats qu’elles veulent imposer pour tout renouvellement. Selon des membres de la Fédération, ces derniers temps, la plupart des compagnies cherchent par tous les moyens à résilier les contrats de gérance libre sans prendre en considération les intérêts des gérants des stations-service. De ce fait, ils réclament des indemnités et la résolution des contentieux en suspens avec les gérants des stations-service, notamment au niveau des nouveaux modèles de contrat que les groupes pétroliers entendent imposer. Surtout ceux qui projettent de se retirer et dont la cession exige certaines conditions.
La Fédération met sur la table également le problème resté sans solution depuis des années. C’est celui des stations reprises par les ayants droit. Une affaire qui nécessite, selon certains gérants, un dialogue entre leur Fédération et les responsables de compagnies de distribution avant de finaliser un accord qui prend en considération les intérêts des uns et des autres. Et dire que ce nouveau bras de fer entre le GPM et la FCC refait surface juste au moment où l’on parle d’une augmentation des prix des carburants qui déclencherait sans doute d’autres grognes des différents utilisateurs.