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Une mauvaise gestion des déchets médicaux peut entraîner l’exposition potentielle des employés du domaine médical, des patients et de la population à des infections, des effets toxiques, des risques de blessure et également entraîner une pollution de l'environnement.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il est essentiel que tous les déchets médicaux soient triés à la source, traités de façon appropriée et éliminés en toute sécurité ; une recommandation qui a commencé à se frayer un chemin législatif dans plusieurs pays africains.
Les déchets pointus, bien que produits en petites quantités, sont hautement contagieux. Les aiguilles et les seringues contaminées représentent une menace particulière et peuvent être récupérées dans les dépotoirs et les décharges et être réutilisées. Selon les dernières estimations de l'OMS, les blessures par piqûres de seringues (INS) contaminées ont causé:
• 21 millions d’infections par le virus de l'hépatite B (VHB), soit 32% de toutes les nouvelles infections);
• 2 millions d’infections par le virus de l'hépatite C (VHC), soit 40% de toutes les nouvelles infections;
• 260.000 infections par le VIH, soit 5% de toutes les nouvelles infections.
Les études épidémiologiques indiquent qu'une personne qui se blesse en se piquant avec une aiguille usagée encourt 30% de risques d’être infectée par le VHB, 1,8% de risques d’être infectée par le VHC et 0,3% de risques d’être infectée par le VIH. Les résultats d'une évaluation de l'OMS, menée dans 22 pays en développement, ont montré que la proportion des établissements médicaux qui n'utilisent pas de bonne méthode d'élimination des déchets varie de 18% à 64%.
Les chiffres ci-dessus sont alarmants et doivent inciter à contenir, collecter, transporter, traiter et éliminer les déchets de façon appropriée dans les pays émergents et en particulier sur le continent africain. Grâce à une part du marché des déchets médicaux qui représente plus de 25% et des investissements entrepris dans le traitement des déchets ainsi que dans le secteur de l'élimination des ordures en Afrique du Sud, Averda prouve son engagement dans le dossier complexe des déchets médicaux dont l’impact négatif sur la santé et le développement du continent africain est inquiétant.
Grâce au traitement de plus de 600 tonnes de déchets médicaux par mois, à une présence dans cinq grandes villes d'Afrique du Sud, au déploiement de plus de 2500 personnes et à sa récente implantation au Gabon, au Congo et au Maroc, l’engagement d’Averda sur le continent africain est clairement visible et présente un impact positif durable.
Mme Heidi Ford, directrice des opérations nationales et responsable de la conformité à Averda Healthcare Afrique du Sud, a déclaré : "Pour le marché des déchets médicaux sud-africain, Averda a adopté une approche plus holistique de la croissance et de l'expansion. Nous avons identifié de nouvelles opportunités commerciales, nous avons étendu nos relations, et nous avons également mis en place des modèles d'affaires novateurs. L'Afrique est un endroit passionnant pour faire des affaires. Il s’agit d’investir dans le potentiel inexploité des individus et de leur culture, et surtout, partager avec eux nos connaissances ainsi que notre savoir-faire commercial dans le but de stimuler la croissance et l'investissement dans les collectivités locales et les entreprises ".