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«J’ai été désigné à l’unanimité par mes pairs. Nous avons envoyé le courrier avec mon nom au président de la République (François Bozizé) samedi à 18H00 (17H00 GMT) et nous attendons donc ma nomination», a affirmé M. Tiangaye. «Nous avons choisi M. Tiangaye à l’unanimité. Nous sommes tous unis derrière lui», a indiqué Martin Ziguélé, l’un des principaux opposants. «Un nouveau Premier ministre issu de l’opposition démocratique sera nommé», selon les termes de l’accord de sortie de crise signé vendredi à Libreville. Le texte prévoit que Bozizé restera en place jusqu’à la fin de son mandat en 2016, mais qu’il ne «pourra pas révoquer» le nouveau Premier ministre pendant la période de transition de 12 mois.
Porte-parole du Front pour l’annulation et la reprise des élections de 2011, (FARE-2011), M. Tiangaye avait défendu à la CPI l’ex-empereur renversé Bokassa. Nommé président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme et du Conseil national de transition (CNT, Parlement de transition) en 2003, après l’accès au pouvoir de l’actuel président Bozizé, il a participé à la rédaction de la Constitution de 2004. François Bozizé, très fragilisé en raison de la déroute de son armée face au Séléka, était arrivé jeudi après-midi à Libreville pour rejoindre d’autres présidents de la CEEAC, qui tentent de trouver une issue pacifique à la profonde crise politico-militaire déchirant l’un de ses plus pauvres Etat-membres.