-
Technologies de l’intelligence artificielle: Les secteurs technologique et de la gouvernance accusent un retard par rapport à la dynamique globale
-
Remise gracieuse aux entreprises débitrices : Ouverture exceptionnelle des perceptions de la CNSS samedi et dimanche prochains
-
Port de Lamhiriz : Les débarquements de la pêche en hausse de 12% à fin novembre 2024
-
Guelmim-Oued Noun : Commercialisation de plus de 1.000 Qtx de semences sélectionnées au cours de la campagne agricole 2024-2025
-
Réseau électrique national de transport : Près de 30 MMDH d'investissements entre 2024 et 2030
Des efforts sont, certes, consentis mais beaucoup d’autres sont, toutefois, renvoyés aux calendes grecques. En fait, le ministre n’a eu cesse de clamer, urbi et orbi, à Paris qu’il se félicite des efforts ayant permis de réduire le déficit budgétaire. Pis encore, il a loué le mérite de certaines réformes, citant, entre autres, celles des finances publiques et de la Caisse de compensation. Autant en déduire que tout milite en faveur du Maroc et, par ricochet, des Marocains, puisqu’ils devront en bénéficier, non ? Le ministre a peut-être omis de dire que le gouvernement, qui se targue, à la faveur de conditions exogènes, d’avoir allégé le coût de la compensation, se doit de revoir sa copie. En effet, si aujourd’hui le pays achète moins cher, il va sans dire que ses citoyens doivent en tirer profit. Il est de bon temps de dire que la Caisse de compensation coûte de moins en moins cher au budget, mais faut-il pour autant en tresser des lauriers et s’arrêter en si bon milieu de chemin ? Bien sûr que non.
D’autant plus que le pays souffre d’autres « déficits », notamment sociaux. D’ailleurs, les tout récents chiffres de l’emploi nous renseignent sur l’incapacité de l’économie à créer davantage d’opportunités d’embauche pour celles et ceux qui en sont dans l’attente.
Des verrous doivent sauter et il est urgent de repenser la manière dont plusieurs dossiers sont gérés.
Oui, l’Exécutif actuel pourrait bien nous dire que les Marocains paient moins à la pompe.
Oui, il pourrait bien avancer que cela est de nature à bénéficier au tissu économique.
Mais, ce n’est pas assez. Déjà, il faut savoir que l’impact positif tant vanté est largement tributaire de la durée de cette accalmie. Ce qui revient à dire que cela ne relève que du conjoncturel.
«Comment faire d’une conjonction de faits favorables un levier structurel pour mieux avancer ?», telle est la question qui hante les économistes. Sans quoi, le risque est grand d’en régler la facture sur le long terme. A moins que le gouvernement ne soit obnubilé que par son actuel mandat et les échéances électorales qu’il vient de reporter pour septembre !