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La pétition signée également par le Collectif des communautés subsahariennes au Maroc, le Haut Conseil des acteurs non-étatiques gabonais, le Réseau des organisations de la société pour l’économie verte en Afrique centrale, le Conseil supérieur de la diaspora malienne, Horizon Sans Frontières, l’Association de promotion des libertés fondamentales et bien d’autres, condamne avec la plus grande fermeté la politique des déportations massives suivie par Alger. L’Union africaine, tout autant que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont été aussi interpellées et appelées à se prononcer sur cette situation dramatique.
Dans la réalité, des dizaines de milliers de Subsahariens survivent dans la misère. Condamnés à vivre en cachette, ils sont victimes de maladies et de malnutrition, sans évoquer l’état de traumatisme et de peur à chaque moment. Ceux ou celles qui travaillent parmi eux ont été également arrêtés sans explication et sans avoir la possibilité d’aller chercher leurs affaires.
Une véritable « chasse à l’homme noir » continue de faire l’actualité. Alors que ces traques font les grands titres de la presse internationale, les médias algériens refusent toujours de voir la réalité poursuivant à contre-courant leurs reportages sur la traque dont font l’objet les compatriotes algériens à l’étranger ! « Raison de plus pour s’occuper du cas des Subsahariens », leur rappellent les ONG signataires de la pétition en question.
En moins d’une semaine, les autorités algériennes, fortement mobilisées ont procédé à l’arrestation de centaines de personnes traquées jusque dans leurs cachettes pour les conduire, par la suite, à Tamanghasset, petite ville du sud algérien, située à proximité des frontières avec le Mali. Leur prétexte reste « la promiscuité qui risque de créer un danger sécuritaire dans une ville comme Alger … alors que dans les villes du Sud, les conditions d’accueil sont nettement meilleures » !
Ce n’est pas la première fois qu’Alger recourt à de telles pratiques, car les immigrés subsahariens se rappellent encore les traques d’envergure qui ont été commises successivement en 2004, 2010 et 2016. « L’Algérie est actuellement un théâtre de cruautés dont souffrent des êtres humains sans avoir commis un quelconque crime, sinon la recherche de lendemains meilleurs », commente Diez B. un immigré gabonais vivant au Maroc.