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Comment expliquer la progression constante des vitesses moyennes sur les courses, alors que les instances du cyclisme ne cessent de vanter les bienfaits de la lutte antidopage? Il manque manifestement une donnée à l'équation. Ces derniers jours, une rumeur un peu folle secoue pourtant le peloton du Tour d'Italie. Certains coureurs, dont les meilleurs grimpeurs, pourraient utiliser des vélos équipés de moteurs électriques. Selon L'Equipe, qui a interrogé Davide Cassani, un ancien coureur, l'objet du délit pèse 10 kilos et possède dans son cadre un moteur à batterie, capable de tracter dans les cols n'importe quel cycliste du dimanche. Cassani, qui est désormais commentateur pour la RAI, aurait testé le vélo magique. Il affirme que «rien ne le distingue des autres. Les boutons, ou plutôt les pastilles qui actionnent le moteur, sont cachés sous les renforts en caoutchouc des poignées de freins.» En l'essayant, il aurait retrouvé sa forme de 20 ans. «Tu actionnes le bouton et la bicyclette prend aussitôt de la vitesse. Il suffit d'accompagner les rotations du pédalier avec les jambes. Tu roules à 50 km/h sans forcer, sans fatigue.» Son concepteur aurait dit à Cassani que ce vélo existait depuis 2004 «et que certains l'ont utilisé en course.» On savait qu'il y avait des motos dans le peloton. Mais pas autant qu'on aurait pu le croire.