"Quand la sanction est tombée (dimanche) en fin d'après-midi (...) Nicolas Anelka l'a acceptée", a déclaré Jean-Louis Valentin. M. Valentin a détaillé le processus qui a conduit à l'exclusion de l'attaquant de l'équipe de France: "D'abord il y a eu deux (réunions), ce qui veut dire que la décision n'a pas été prise de manière hâtive et arbitraire"."La première réunion, a raconté M. Valentin, a eu lieu sans Nicolas Anelka avec Patrice Evra, le capitaine, pour lui annoncer que compte tenu de la gravité des insultes reprochées à Nicolas Anelka, une sanction forte était envisagée sous la forme soit d'une exclusion soit d'excuses publiques". "Une deuxième réunion (a eu lieu) avec Nicolas Anelka, a poursuivi M. Valentin. Il y a eu des échanges. Nicolas Anelka, et c'est son droit, n'a pas voulu se livrer à des excuses publiques. Il a dit 'je ne veux pas faire d'excuses publiques, vous ne pouvez pas faire autrement que de m'exclure'". L'ancien directeur de la FFF, a souligné que dimanche soir, "quand il est parti, il est venu nous saluer. Pour nous l'incident était clos".
Nicolas Anelka, qui a quitté l'Afrique du Sud dimanche, a été exclu pour avoir insulté le sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du match France-Mexique le 17 juin. Les insultes ont été révélées par le journal l'Equipe.