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Dignes des plus grands films futuristes, les voitures à contrôle mental sont en passe de devenir réalité. Alors que l’agence américaine DARPA et Google planchent depuis plusieurs années sur les véhicules capables de s’auto-diriger, des ingénieurs de l’Université libre de Berlin en Allemagne sont parvenus à développer une voiture intelligente qui obéit au cerveau de son conducteur.
Baptisée MadeInGermany, la Volkswagen Passat fonctionne à l’aide d’une interface qui lit les ondes cérébrales par l’intermédiaire d’un casque dont est équipé le conducteur. Lorsque celui-ci pense, l’activité du cerveau est enregistrée par 16 capteurs d’électroencéphalogrammes (EEG) qui transmettent les informations au système contrôlant la voiture. Mais tout ceci nécessite réglages et phase d’entraînement. Lors de l’expérience, le volontaire a dû exercer sa pensée en observant un cube sur un écran. Pour tourner vers la droite, il devait mentalement déplacer le cube vers la droite. Et vice versa. Les chercheurs ont alors pu utiliser ces tests pour calibrer le système. Par simple contrôle mental, le conducteur a pu ainsi gérer la vitesse et la direction de la voiture, autrement dit : tourner, accélerer et freiner. Un résultat d’autant plus impressionnant que le véhicule est lui-même capable de détecter les obstacles à 360 degrés et les véhicules approchant à moins de 200 mètres grâce aux radars et aux caméras dont il est doté.
Si l’essai est largement réussi, le système n’est pas encore prêt à prendre la route. Pourtant, les chercheurs allemands restent optimistes : “Nos tests de conduite ont montré qu’il n’y avait qu’un léger décalage entre les commandes mentales et la réaction de la voiture. Bien sûr, ce n’est qu’une démonstration et le système n’est pas encore utilisable sur la route. Mais à long terme, de telles interfaces homme-machine pourraient avoir un énorme potentiel en combinaison avec les voitures autonomes”, ont-ils expliqué sur leur site Internet.