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Un autre officier des services de sécurité a confirmé qu’une vingtaine de personnes avaient été interpellées lors de raids menés à Lahore (est).
Une douzaine d’assaillants avaient participé mardi à cette opération commando menée en pleine ville contre le convoi de bus qui transportait les joueurs de cricket.
Les assaillants, entraînés et équipés d’armes sophistiquées, ont tenu tête mardi pendant de longues minutes aux forces de l’ordre, avant de fuir à bord de voitures volées et de s’évanouir dans la grande métropole de l’est du Pakistan, peuplée de dix millions d’habitants.
La fusillade a fait huit morts, six policiers et deux civils, et blessé huit joueurs et membres de l’équipe de cricket.
Les autorités ont offert une récompense de 125.000 dollars contre tout renseignement crédible, et mardi soir, cinq personnes avaient été interrogées.
Mais 24 heures après l’attaque, les mobiles comme les identités de ses auteurs restaient un mystère.
Le chef de la police de Lahore, Habib-ur Rehman, a souligné mardi que “le projet semblait être de tuer l’équipe sri-lankaise” et que l’intervention de la police avait permis d’éviter un carnage.
Mais les déclarations officielles n’ont pas convaincu et la presse relevait hier, comme le grand quotidien en langue anglaise Dawn, des “failles dans la sécurité” qui ont permis la fuite des attaquants.
Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, le président Asif Ali Zardari a assuré hier que son pays ne négocierait pas avec les talibans et que le monde n’avait “pas droit à l’échec” dans la lutte contre le terrorisme.
Comme en démenti, la presse évoquait les pistes possibles, islamistes pakistanais, combattants du réseau Al-Qaïda ou services de renseignement indiens.
Mais qu’ils privilégient la piste intérieure ou extérieure, commentateurs et analystes s’accordaient à voir dans ce nouvel attentat une volonté de déstabiliser le jeune gouvernement civil pakistanais, en frappant à la fois un pays ami, le Sri Lanka, et un sport, le cricket, qui a rang dans les pays d’Asie du Sud de passion nationale.