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En cette triste occasion, de la commémoration, il devait être procédé, selon le ministère de l’Intérieur à Marrakech en présence de plusieurs personnalités gouvernementales nationales et étrangères ainsi que des membres de familles des victimes et de certains blessés, à «l'inauguration d'une stèle commémorative portant les noms des 17 victimes. Le monument devait être érigé au jardin Arset Al Bilk près de la place Jamaâ El-Fna. Un olivier symbole de la paix devait y être aussi planté.
Vendredi 27 et samedi 28 avril 2012, l'Association marocaine des victimes et amis de l'Argana organisait une manifestation pour commémorer une date tristement célèbre qui avait ciblé l’ouverture de notre pays sur le monde. Les présents s’y sont rendus afin que de tels actes ne se reproduisent plus jamais. Pour rappel, les auteurs de cette barbarie aveugle et meurtrière avaient vu, en recours, leur peine aggravée par la justice marocaine.
En effet, le président du tribunal antiterroriste confirmait la peine capitale contre Adil Al-Atmani, principal responsable et prononçait la même condamnation à l’encontre de son principal complice Hakim Dah, qui dans un premier jugement en première instance, avait écopé de la perpétuité. Abdessamad Battar, Ouadiî Askiriba, Brahim Cherkaoui, Azzeddine Chedari, Mohamed Reda, Mohamed Njimi et Abdelfettah Dahhaj, c’est-à-dire les sept autres terroristes impliqués dans ces meurtres, en prenaient pour au moins dix ans. Lors du premier procès, ces accusés adhérant au courant salafiste-jihadiste et aux idées d'Al-Qaïda au Maghreb (AQMI), et ayant séjourné en Irak, en Syrie, en Tchéchénie, au Mali, en Algérie et en Mauritanie n’en avaient pris tout au plus que pour quatre ans.
La justice marocaine envoyait à travers ces jugements aggravés un fort signal aux auteurs de terrorisme et à la violence aveugle. Ces jugements de justice avaient provoqué à leur prononcé, au mois de mars dernier, un tollé général. Si auprès de quelques familles de victimes, on avait accueilli ces décisions avec un certain soulagement, d’autres ne comprenaient pas tout à fait les peines capitales puisqu’en France voire en Suisse, elles avaient été abolies respectivement en 1981 et 1992. Pour les proches des accusés, l’incompréhension, si elle était tout autant de mise, elle était autre, les sentences de deux à quatre ans de prison sont passées à dix ans d’emprisonnement pour même celui qui comparaissait librement pour l’infraction de recel de produits explosifs, semblaient à leurs yeux sévères.