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Et Linda Paradis ne s’arrête pas là, puisqu’elle affirme que d’une part « les tatouages ont été faits pour cacher des cicatrices au couteau qu'elle se serait elle-même infligées il y a un an ou plus » et que d’autre part, Khadija en serait l’auteur, notamment à cause de la profondeur des cicatrices. De plus, la détatoueuse a avoué être tombée des nues lors de son premier contact avec Khadija, qu’elle dit avoir trouvé joyeuse et sereine. Une attitude aux antipodes de celle du calvaire qu’elle dit avoir vécu pendant plus d’un mois : kidnapping, viol et torture.
En tout cas, Linda Paradis, qui s’était initialement déplacée pour étudier la possibilité de détatouer Khadija, a finalement refusé, car, dit-elle, « les tatouages seraient faits avec une peinture murale et donc le traitement au laser serait très dangereux pour la santé de Khadija ».
En somme, il est devenu impossible d’affirmer que tout est clair dans cette affaire. Et pour entretenir encore plus l’incertitude, le support Media 24 affirme qu’excepté le kidnapping, les douze individus placés en garde à vue ont reconnu les faits lors d’une confrontation avec la victime, soit "traite d'être humain sur mineure", "viol", "menace de meurtre", "torture et usage d'arme causant des blessures et séquelles psychiques", "constitution d'une bande organisée, enlèvement et séquestration", "non-dénonciation de crime" et "non-assistance à personne en danger’’. En fait, ce qui est sûr, c’est qu’on n’est plus sûr de rien.