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Une sale affaire pourrait entacher les services de propreté à CasablancaLes doutes planent sur le prochain contrat de gestion déléguéeHassan Bentaleb
Vendredi 31 Janvier 2014
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Le Conseil de la ville s’apprête à annoncer les résultats de l’appel d’offres international pour la gestion déléguée des services de propreté. Un marché sur lequel plane déjà une forte suspicion. Un édile de la ville soupçonne, en effet, Tecmed et Sita El Beida, deux sociétés soumissionnaires, d’entente illicite sur les prix. Invité d’une émission radio, diffusée le 27 janvier dernier, Rachid Jinki, élu casablancais, a déclaré que les prix offerts par les deux sociétés suscitent des doutes et laissent penser que les deux entreprises se seraient mises d’accord sur les montants soumis. « Les estimations financières présentées par chaque société sont étrangement équivalentes et du coup, on croit qu’il y aurait une entente préalable sur les prix », a-t-il affirmé. Autre révélation fracassante, le nouveau contrat coûtera cher aux contribuables casablancais. Les offres présentées par les trois entreprises soumissionnaires oscillent entre 550 et 580 millions de DH. Elles dépassent les estimations faites par le Conseil de la ville qui a prévu de verser près de 4 milliards de DH aux futurs délégataires pour une durée de 7 ans. Une mauvaise nouvelle donc en ces temps de vaches maigres. De 2004 à 2012, le budget de ces services est passé de 200 à 521 millions de DH, soit une hausse de plus de 150%. En d’autres termes, ces services ont coûté à la capitale économique, en l’espace de neuf ans, près de 2,9 MMDH pour le traitement d’un volume moyen de 86 tonnes par mois. Des sommes faramineuses avec des résultats décevants que connaissent l’ensemble des résidents de la métropole. Un rapport émanant de la commission chargée de suivre le secteur de l’hygiène relevant du Conseil de la ville a déjà ouvert le feu sur les sociétés chargées de la collecte des ordures à Casablanca, accusées d’engloutir des budgets colossaux sans pour autant réussir leur mission : faire de Casablanca, une ville propre. Selon ce document, les trois sociétés délégataires ne respectent pas les clauses du contrat de gestion déléguée ainsi que celles des cahiers des charges. Pour preuve, l’augmentation des pénalités appliquées à ces sociétés qui ont atteint 18,88 millions de DH jusqu’à août 2012 contre 10,34 millions de DH en 2010. Pour l’élu casablancais, cette situation était attendue vu les conditions dans lesquelles le cahier des charges a été préparé. «Il a été concocté sans concertation avec les édiles de la ville et sans garantir les conditions d’une concurrence loyale entre les sociétés soumissionnaires», a-t-il révélé. D’après lui, les critères de choix ont été taillés sur mesure pour les trois entreprises soumissionnaires comme en témoignent les clauses du cahier des charges rendues intentionnellement plus difficiles au niveau des exigences et des contraintes attendues afin de réduire le nombre de sociétés concurrentes. Des propos qui en disent long sur les promesses faites par Mohamed Sajid d’intégrer les amendements des élus locaux à ces cahiers des charges, notamment ceux afférents aux mécanismes de contrôle. Un budget a été réservé à ce volet mais les vieilles habitudes ont la peau dure au Conseil de la ville.
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